¡ LIBERTAD ! 41
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J L Martinez


Jose Libio Martinez :

5089 jours... días...days
Assassiné

CS. HECTOR VELASQUEZ CARRILLO >


ArciaJose Libio Martinez
Alvaro Moreno
Edgar Yesid DuarteJosé Libio MartínezÁlvaro MorenoElkin Hernandez Rivas
 Assassinés par les FARC, le 26 novembre 2011,
lors d’une tentative de sauvetage par la force de l’Armée Nationale
26/11/11  Semana Estos son los uniformados fusilados por las Farc
Voici les militaires fusillés par les Farc
Tous sont restés pendant plus de dix ans en captivité aux mains des Farc. Ce samedi ils sont morts. Ils ont été vilement assassinés par cette guérilla.

30 Août 2010 :
José Fidencio Martinez, père du plus ancien otage de Colombie vient de décéder :

José Fidencio Martinez vient de décéder et sera inhumé ce lundi dans son village d Ospina, au sud de la Colombie.
Il était le père de José Libio Martinez, captif des FARC depuis le 21 décembre 1997.
José Fidencio souffrait depuis quelques années d un cancer de l estomac et était hospitalisé depuis près d un an.
E
n cette cruelle circonstance, la FICIB partage la douleur de sa famille et exprime, en même temps que sa profonde affliction, l espoir qu une prochaine libération de José Libio vienne, s il est possible, atténuer la peine de ses proches.
Communiqué de Presse du 31 août 2010

Foto: Mauricio de la Rosa / EL TIEMPO
José Fidencio Martínez quand il a reçu le grade d'avancement de son fils José Libio au Bataillon Boyacá de Pasto, accompagné du fils de celui-ci, Johan Steven Martinez, l'année dernière.
ElTiempo
Falleció en Pasto (Nariño) el padre del militar que lleva más tiempo secuestrado
Décès à Pasto (Nariño) du père du militaire séquestré depuis le temps le plus long.

NTCtelevision5
CM&

05/07/10 Latin American Herald Tribune Colombian Boy Treks for Hostage Father s Release
Pueblo en linea Hijo de militar secuestrado por las FARC concluye caminata por suroeste de Colombia
ElTiempo Johan Steven le pide a la Virgen de Ancuyá liberación de su padre secuestrado por las Farc Johan Steven demande à la Vierge d'Ancuyá la libération de son père séquestré par les Farc

04/07/10 ElEspectador ¿Acuerdo humanitario o rescates militares?
"Accord humanitaire ou sauvetage militaire? Marleny Orjuela, porte-parole principal des militaires enlevés, et le Haut Commissaire pour la Paix discutent à propos du dilemme qui sépare leurs chemins..

Vanguardia Rinden homenaje a hijo de militar secuestrado tras culminar marcha Hommage rendu au fils d'un militaire séquestré après point culminant d'une marche.
EFE Hijo del militar rehén más antiguo de las FARC inicia una marcha por su libertad Le fils de l'otage militaire le plus ancien des FARC commence une marche pour sa liberté
Bogotá, 2 jul.-Johan Stiven Martínez, un enfant colombien de douze ans d'âge, a commencé aujourd'hui une marche de 70 kilomètres pour la liberté de son père, le sergent de l'Armée José Libio Martínez, l'otage le plus ancien de la guérilla des FARC.
SDP Noticias
InfoLibertad Un nouveau "Marcheur pour la Paix" - il a douze ans ! Johan Steeven Martínez, un enfant colombien de douze ans, a entamé aujourd'hui une marche de 70 kilomètres pour la libération de son père, le sergent José Libio Martínez, l'otage le plus ancien de la guérilla des FARC.
Espectador Arrancó marcha de un nuevo caminante por la paz Début d'une marche d'un nouveau marcheur pour la paix
Johan Steeven Martínez, fils du caporal Libio José Martínez, suit les pas du professeur Gustavo Moncayo.

28/06/10 elmundo.es Johan Steven Martínez, 12 años, los mismos que lleva su padre secuestrado· . . . Pide que liberen a su progenitor, un sargento del Ejército al que no conoce
. Anuncia que emprenderá una nueva marcha para que no olviden a su progenitor
Johan Steven Martínez, 12 ans, autant d'années que son père supporte la séquestration
. Demande qu'ils libèrent son ascendant, sergent de l'Armée qu'il ne connaît pas
. Annonce qu'il entreprendra une nouvelle marche pour que l'on n'oublie pas son ascendant Il a 12 ans.
Quand les FARC ont séquestré son père ils quand avait six mois dans le ventre de sa mère. Quand le sergent Pablo Emilio Moncayo a été libéré, le 30 mars passé, le record planétaire de captivité d'un otage est détenu , pour son malheur, par son ascendant le sergent Libio Martínez : 12 ans et 4 mois exacts aux mains de la bande terroriste.

27/06/10 En Día del Padre, Johan Stiven dedicó una canción a su papá secuestrado en poder de las Farc
Le jour de la Fête des pères, Johan Stiven a dédié une chanson à son papa séquestré au pouvoir des Farc

RCN Radio Hijo del sargento Martínez marchará por la libertad de su padre
Le fils du sergent Martínez marchera pour la liberté de son père
Accompagné de sa famille, Johan Estiven Martínez Tulcán, fils du vicepremier sergent de l'Armée, Libio José Martínez Estrada, au pouvoir des Farc, depuis la prise à la base de Communications de Patascoy, le 21 décembre 1997, a offert pour la Fête des pères une supplique pour tous les séquestrés.

14 juin 2010 : Deux policiers et un militaire captifs des FARC libérés par l armée colombienne :

Lors d une opération appelée « Caméléon », l armée colombienne a réussi, hier, à libérer 2 policiers, le général Luis Herlindo Mendieta, le colonel Luis Enrique Murillo et un militaire, le major Arbey Delgado Argote.
14 juin 2010 : Le colonel William Donato Gómez également récupéré par l armée colombienne

Après avoir libéré Luis Mendieta, Enrique Murillo et Arbey Delgado, l armée colombienne recherchait le colonel William Donato Gómez. Au moment de l intervention, il se trouvait en compagnie d Arbey Delgado, mais les deux hommes s étaient séparés au cours de leur fuite.

Photos du retour en famille de Luis Mendieta retransmises par Evelyne Thinès (Comité Libertad 34)
et Luis Torrès, cousin du général.

Comme vous pouvez vous en douter la libération du Général Mendieta a comblé de joie les rescapés du Comité de Montpellier, vu que depuis la libération d'Ingrid, nous avions décidé de mettre en avant cet otage car son cousin, Luis Torrès, vit à Montpellier et travaille avec nous pour la libération des otages en Colombie. En juillet dernier, nous avions organisé une action "habillez les statues" avec la présence de José Luis, le fils du Général Mendieta. Donc depuis la libération de Mendieta, je suis en contact avec Luis qui m'a envoyé des photos de son cousin depuis sa libération et je me devais de vous les faire partager. Ces photos sont très émouvantes.
Cordialement à tous. Evelyne (Comité Libertad 34)

Arcia

03 mars : Ce 3 mars, deux autres militaires commencent leur treizième année de détention par les Farc
03/03/2010 - Las voces del secuestro : Este 3 de marzo dos militares cumplen 12 años secuestrados

Aujourd'hui, 03 mars 2010, ils ont accompli 12 années de captivité aux mains des FARC et continuent de pourrir dans la jungle colombienne...
Ce sont Luis Arturo Arcia et Luis Alfonso Beltran, capturés par les FARC au cours d'un combat qui a opposé durant 3 jours les forces armées à des forces spéciales de la guérilla encadrant les déplacements de membres de leur secrétariat..

Beltran
Luis Arturo ArciaLuis Alfonso Beltrán

Liste et Fiches ( zip 1132 ko )

NTCtelevision5
Hijo del Sgto. Libio Martínez recibió un gran regalo de su papá

Le fils du Sergent Libio Martínez a reçu un grand cadeau de son papa

LES SÉQUESTRÉS NE PEUVENT PAS ATTENDRE ENCORE 12 AUTRES ANNÉES. ACCORD HUMANITAIRE TOUT DE SUITE!!! Johan Steven Martínez, un enfant de 12 ans qui n'a jamais pu prendre son père dans ses bras parce que quand il est né il était déjà séquestré, a reçu aujourd'hui un cadeau auquel il ne s'attendait pas : le sergent Libio Martínez a écrit pour lui une poésie... Aucun des jouets que Johan a reçus, ni la joie de connaître Juanes, n'ont été plus grands que le cadeau qu'il a reçu aujourd'hui de son papa. (Traduction du texte de German Guzman Nogales)

P E Moncayo

Fédération Internationale des Comités LIBertad www.FICIB.eu

Pablo Emilio Moncayo, Josué Daniel Calvo LIBRES

Fédération Internationale des Comités LIBertad www.FICIB.eu

Dominique à Villavicencio - Saturday, March 27, 2010 11:04 PM

Le Président de la FICIB, Dominique Bouillon, venant de Bogota, est arrivé aujourd'hui à Villavicencio pour représenter tous les comités qui militent pour la libération de tous les captifs de Colombie.

Actuellement, Il a rejoint le groupe qui accompagne Piedad Cordoba, chez l'ex-otage Alan Jara.

Il sera avec le groupe qui accueillera demain Josué Daniel Calvo lors de son retour à la liberté.

Il sera également à Florencia pour la libération de Pablo Emilio Moncayo

Ficib Fédération Comités Libertad : Voyages Bogota - 26/03/10 08:57

Message de Dominique Bouillon
Bonjour à tous

Voyage de dernière minute à Bogota... et seul puisque François n'a pas pu faire le déplacement.

Parti ce matin (ou plutôt hier) de Chinon à 4 H.00 pour arriver à Bogota à 16 H.00 (heure locale). J'ai été réceptionné par Hollman (ou plutôt par sa charmante épouse) et le tourbillon a commencé. Passage au bureau d'Hollman où se réalisent les émissions "Contravia" puis début de soirée dans un bar culturel du centre dans lequel Hollman présentait le livre d'un ami. L'occasion de discuter avec pas mal de monde et d'être ovationné (mais l'ovation était destinée aux comités) lorsqu'Hollman m'a présenté et a parlé de notre travail.
Ensuite, grosse galère pour trouver l'Hôtel ou attend la famille de Gustavo et qui se trouve en fait dans une base militaire... Après de nombreuses péripéties, nous avons enfin pu nous retrouver (voir photos jointes). J'ai également fait la connaissance des parents de Josué Calvo, logés au même endroit.
La libération de Josué est programmée pour dimanche et celle de Pablo Emilio pour mardi. A la demande expresse de Gustavo, nous ferons (moi et un allemand qui a beaucoup aidé également Gustavo) partie du groupe qui accompagnera la famille jusqu'à l'aéroport ou arrivera Pablo Emilio.
Je précise, à toutes fins utiles, que je n'ai entrepris ce voyage qu'avec l'assentiment de Piedad Cordoba et de Gustavo et que la famille Moncayo semble particulièrement heureuse d'être entourée d'amis...

Allez dodo (27 H dans les cannes)
Saludos
Dominique

Ce matin 10 h, départ de Dominique Bouillon pour la Colombie ou il nous représentera tous !

24 mars 2010: La première libération devrait avoir lieu ce samedi:

Les opérations de libération démarreront avec l'arrivée des hélicoptères brésiliens, vendredi soir à Villavicencio, en provenance de Sao Gabriel de Cachoeira (Brésil). Piedad Córdoba sera à bord. Samedi matin, la mission avec les représentabts du CICR, de l'Eglise Catholique, et Piedad Córdoba, s'envolera vers le lieu qu'indiquera cette dernière aux pilotes, pour la première libération. Il s'agirait de la libération de Josué Daniel Calvo, et de la remise de la dépouille du major Julián Ernesto Guevara.
Dimanche, ou peut-être lundi à cause de la chronologie imposée par les accords de sécurité, la seconde mission partira pour un autre lieu de libération récupérer Pablo Emilio Moncayo.

Ndlr: Toutes les conditions sont réunies, d'autant que le protocole de sécurité des libérations vient d'être publié ( => Voir )
Seule une mauvaise météo pourrait encore retarder les opérations.

Ne pas oublier Jose Libio Martinez et las autres

24/03/10 El Pais - Cali Colombia Este sábado volverían a la libertad los militares
Ce samedi retour à la liberté des militaires
Le Cicr a confirmé que ce week-end débutera l'opération de libération de Moncayo et de Calvo.

Après quelques jours de tension parce que les Farc ne signaient pas le protocole pour la libération des deux militaires séquestré, hier on a annoncé que cle samedi débutera l'opération et que le sergent Pablo Emilio Moncayo et le soldat Josué Daniel Calvo reviendront à la liberté.

Cyberpresse
Le plus vieux prisonnier des Farc bientôt libéré?
RNV
Familiares de Calvo y Moncayo se reunirán en Villavicencio
Les familles de Moncayo et Calvo se réuniront à Villavicencio
Le père de Pablo Emilio Moncayo, considére comme important la présence des médias aule processus de libération pour garantir la remise de son fils et du soldat Josué Daniel Calvo
teleSUR TV
CICR afirma que liberaciones se darán entre el sábado y el domingo
Le CICR affirme que la libération se fera entre samedi et dimanche La délégation en Colombie du Comité International de la Croix-Rouge (CICR), qui fait partie de la mission humanitaire qui accueillera les prisoniers de la guérilla, Pablo Emilio Moncayo (caporal), et Josué Calvo (soldat) a assuré que la logistique pour la libération est en marche, après que le groupe un insurgé ait accepté le protocole de sécurité envoyé par le Gouvernement pour effectuer l'opération.
BBC Mundo
leJDD.fr 5 otages des Farc libérés par l'armée
EFE El Ejército colombiano libera a 5 trabajadores petroleros secuestrados por FARC
InfoLibertad 24/03/10 Piedad Cordoba le confirme : l'opération de libération débutera ce vendredi à Villavicencio. À la sortie de la réunion entre les membres de la Commission Humanitaire, la sénatrice a annoncé que « les FARC ont confirmé les protocoles de sécurité et c'est vendredi que commenceront les libérations ». Voir Actualités

Libération de Pablo Emilio Moncayo

LIBERATION DE PABLO EMILIO MONCAYO !

30 mars 2010: La journée tant attendue:
C''était une journée très particulière qui a vu s'acchever une interminable captivité de plus de 12 années. Pablo Emilio Moncayo doit être libéré aujourd'hui. Le départ de la mission qui doit le récupérer est prévu à 9h00 locales, 16h00 heure de France. Nous essaierons de vous faire suivre le déroulement de celle-ci le plus en direct possible sur notre page spéciale.

Cela à débuté par une attente interminable rythmée par le jingles, les pubs, les infos insipides jusqu'à l'écSurement suite à un retard attribué au conditions météorologiques et de multiples infos sans suites et la contemplation à ne plus finir des images et vidéos envoyées depuis la jungle sur la remise de Pablo Emilio à la mission humanitaire.

Puis à 0h40 l'hélicoptère est enfin apparu en direct sur l'écran de TeleSUR et peu de temps après on a pu voir les retrouvailles avec sa famille, ses proches et beaucoup d'autres qu'il ne connaissait pas mais qui avaient pour lui. Cela a été des moments indicibles avec son père Gustavo, et toute sa famille en particulier sa petite sSur de cinq ans, Valentina, qu'il n'avait jamais vue.

Les autorités militaires ont bien essayées de doucher cette joie mais l'obstination de la famille a réussi à prolonger ces instants attendus depuis près de 13 années.

La tonalité des interventions de Piedad Córdoba, de monseñor Leonardo Gómez & étaient pour obtenir un accord humanitaire en vue de la libération de tous les autres séquestrés dans peu de mois.


Dominique et la famille Moncayo enfin réunie

Libération de Josué Daniel Calvo ( Suite )

JOSUE DANIEL CALVO EST ARRIVE A VILLAVICENCIO AVEC LA MISSION HUMANITAIRE !

Libération de Pablo Emilio Moncayo ( Suite ) TV Belgique: RTL Info RTBF JT 13h
Photos : Flickr El sargento colombiano Moncayo se reencontró con su familia tras 12 años de secuestro
Diaporamas : David Cutidor Dominique Bouillon

30 mars 2010: Intervention des soutiens aux séquestrés sur Telesur
Dominique Bouillon, président de la FICIB vient de s'exprimer depuis Florencia, sur Telesur, réaffirmant la poursuite de notre engagement aux côtés des familles de séquestrés

SANTIAGO DE CALI 31 mars 2010
COMMUNIQUE DE MELBA PACHECO M
PORTE-PAROLE DES FAMILLES DES SOLDATS ET POLICIERS SEQUESTRES DE CALI VALLE-COLOMBIA. ( version 3 langues : Espagnol - Français - Anglais )

Libération de Josué Daniel Calvo

JOSUE DANIEL CALVO EST ARRIVE A VILLAVICENCIO AVEC LA MISSION HUMANITAIRE !

Le militaire de carrière, Josué Daniel CALVO a été libéré en un point de la jungle, resté secret . Il est arrivé à l'aéroport de Villavicencio à à 20 h 11 ,heure française- il était 13 h 11 en Colombie - en compagnie de la délégation humanitaire conduite par la Sénatrice Piedad Cordoba .

Vous trouverez tous les détails de l'évènement sur le site de la FICIB : www.FICIB.eu à la " Page spéciale libérations "

Nous accueillons cette libération avec soulagement et avec une grande joie, pour Josué Daniel et pour sa famille .

Ci-après trois photos de l'évènement :


Josué Daniel Calvo retrouve sa famille à sa descente d'hélicoptère
Piedad Cordoba explique les corconstances dans lesquelles s'est déroulée la libération, entourée de membres du Groupe Colombianas y Colombianos, por la Paz ,de Gustavo Moncayo et Dominique Bouillon. >

Piedad Cordoba a fait savoir qu' après la libération de Pablo Emilio Moncayo, les FARC envisageaient de suspendre les libérations unilatérales et de faire pression sur le gouvernement colombien pour une reprise des négociations concernant la libération des des membres FARC emprisonnés ,en échange des 22 policiers et soldats encore détenus par la guérilla .

Les FARC ont également annoncé à la Sénatrice colombienne qu'ils seraient dans l'impossibilité de lui remettre la dépouille du Commandant de police Guevara, mort en captivité en 2006, ainsi qu' ils l'avaient promis.

Notre combat continue et nous aurons encore et toujours besoin de votre soutien

Cordialement,

Alberto Munoz et Alba étaient dernièrement en Colombie où ils ont, entre autres, rencontré Melba Pacheco à Cali.
Ils nous adressent aussi, pour une diffusion la plus large possible, un lien vers le court métrage consacré à José Libio Martinez et sa famille.


Youtube Déchirures
Libio Emilio Martinez, officier colombien, est retenu par les Farc depuis douze ans.

Action comité d'Indre et Loire (37) le 25 février 2010 à TOURS

Concert de soutien à la famille de Pablo Emilio Moncayo. ( Suite )
Pablo Emilio Moncayo fêtera ses 31 ans le 26 février alors qu'il est toujours prisonnier des FARC depuis l'âge de 18 ans. Le comité 37, par cette action, contribuera au soutien de sa famille qui par sa lutte pour obtenir sa libération se trouve plongée dans la précarité.
Détails de la manifestation


Foto: Reuters

BOGOTÁ, 18 Feb. (EUROPA PRESS)

LIBERACION DEL SARGENTO MONCAYO Y EL SOLDADO CALVO

Reunión clave de los mediadores para la liberación de los secuestrados por las FARC
( Réunion clef des médiateurs pour la libération des séquestrés par les FARC )

Les différentes parties agissant comme médiateurs dans le processus de libération du Sergent Pablo Emilio Moncayo et du soldat Joshua Daniel Calvo, détenus par les Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC), tiendront, une importante réunion sur les opérations de libération des deux militaires ,à 17:00 (heure locale) ce jeudi au siège du Comité International de la Croix-Rouge (CICR) a annoncé Radio Caracol Mercredi ..

Le Haut Commissaire pour la Paix du Gouvernement Colombien, Frank Pearl, avait signalé quelques heures auparavant que les parties concernées tiendraient « une réunion définitive » pour transmettre aux FARC, par l intermédiaire de la Sénatrice Piedad Córdoba, le protocole de l opération une fois qu il aura été finalisé .

"A partir de là," poursuivit Pearl, « il ne manquera plus que l indication, de la part des FARC " sur le lieu et la date auxquels les otages seront remis. Une fois que nous connaîtrons ces détails, le CICR commencera les opérations de libération dans les 48 heures et avec toutes les garanties, at-il ajouté.

Toutes les parties concernées par le processus assisteront à la réunion au siège de la CICR : Pearl et Córdoba ,l Ambassadeur du Brésil en Colombie,Valdemar Carneiro Leao et les délégués du Comité International de la Croix Rouge (CICR) et de l Eglise Catholique Le Sergent Moncayo est le prisonnier des FARC le plus ancien - séquestré en décembre 2009 - tandis que le soldat Calvo est le plus récent, puisqu il est retenu depuis Avril 2009. Au cours de la libération, la dépouille mortelle du policier Julián Guevara, mort en captivité en 2006 après huit ans de séquestration, sera remise,

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TeleSURtv.net - Gustavo Moncayo espera con calma liberación de su hijo
Gustavo Moncayo attend avec calme la libération de son fils
-> http://www.telesurtv.net/noticias/secciones/nota/67013-NN/gustavo-moncayo-espera-con-calma-liberacion-de-su-hijo/

PABLO EMILIO MONCAYO CABRERA, les pide a Ustedes clamar por su Libertad!.
Yury Tatiana Moncayo
Este es su mensaje &
Desde el 16 abril de 2009 fecha en que las Farc decidieron liberarme unilateralmente, deambulo de un lado para otro en medio de la selva, ESQUIVANDO OPERATIVOS, BOMBARDEOS, AMETRALLAMIENTOS, ACCIONES QUE PONEN EN PELIGRO MI INTEGRIDAD FISICA &  espero que el GOBIERNO no le siga poniendo trabas a mi Liberación & “Nosotros hemos puesto tiempo valioso de nuestras vidas &con abnegación y sacrificio, para recibir en pago, la ingratitud, el olvido  & es justo que no nos nieguen mas el derecho a ser Libres!!
Señor Presidente &toc, toc, toc, toc &abra la puerta por favor!...QUE QUIERO SER LIBRE!!
Il s'agit de son message ...
"Depuis 16 Avril, 2009 date à laquelle les FARC ont unilatéralement décidé de me libérer, j'ère d'un endroit à un autre dans la jungle, OPERATIONS D'ESQUIVES, BOMBARDEMENTS, MITRAILLAGES, ACTIONS MENAÇANTS A MON INTEGRITE PHYSIQUE ... j'espère que le GOUVERNEMENT ne continue pas à mettre d'obstacles à ma Libération & "Nous avons donnés le temps précieux de nos vies … avec abnégation et sacrifice, pour recevoir comme paiement, l'ingratitude, l'oubli" … Il est juste qu'on ne nous refusent plus le droit d'être Libres!!
"Monsieur le président ... toc, toc, toc, toc ouvrez la porte ... s'il vous plaît! ... JE VEUX ETRE LIBRE!

23 sept 09 - Prueba de vida de Pablo Emilio Moncayo retenido por las FARC
(YouTube)

Résistance Pacifique: NOS CRURS PARLENT AUSSI!...

Envoyé par Maria Rosa et Francis dans La Page de Gustavo
le 11/07/2009 07:47:00 PM

Chers amis, amies, compagnons, compagnes, étudiants, Marcheurs pour la paix.

L'organisation " Caminantes Por la Paz "

Elle veut vous adresser une invitation pressante à " ne pas parler " oui, amis, à ne pas parler, c'est une invitation à nous exprimer avec notre corps, nos gestes, notre silence, notre art ... de continuer avec la marche ... de nos pieds fatigués, mais avec le cSur plein d'amour et d'espérance, comme une sorte de résistance pacifique.
Rejoignez-nous pour exiger la libération de Pablo Emilio Moncayo et Joshua Daniel Calvo, pour que soit donnée une ouverture à l'organisation à la logistique qui nous conduira à la LIBERTÉ! tellement désirée.

Avec le sens de l'appartenance et de la conviction de continuer de construire la patrie, agissons ensembles pour obtenir la libération de toutes et de chacune des personnes qui souffrent du fléau de la séquestration le plus tôt possible.
Chaque minute qu'il passe est une agonie pour tous les kidnappés comme pour toutes leurs familles, c'est pourquoi il urge de faire des actions d'appui pour que le Gouvernement et les Farc permettent le retour nos êtres chers sains et saufs.

Date: Mardi Novembre 10, 2009
Heure: 11 A: m
Lieu: Plaza de Bolivar. Bogota.

Cordialmente: Gustavo Moncayo Rincón.
¨Caminante Por la Paz ¨

Resistencia Pacífica: ¡NUESTROS CORAZONES TAMBIÉN HABLAN!...

Publicado por Maria Rosa et Francis para La Paginá de Gustavo el 11/07/2009 09:42:00 AM

Apreciados amigos, amigas, compañeros, compañeras, estudiantes, Caminantes por la Paz.

La organización Caminantes Por la Paz.

Quiere hacerles extensiva una invitación a ¨no hablar¨ sí, amigos a no hablar, esta es una invitación a expresarnos con nuestro cuerpo, con nuestros gestos, con nuestro silencio, con nuestro arte & a continuar con la marcha & de nuestros pies cansados, pero con el corazón henchido de amor y esperanza, como una forma de resistencia pacífica.
Acompáñenos a exigir la Liberación de Pablo Emilio Moncayo y Josué Daniel Calvo, para que se dé la apertura a la organización logística que n os conduzca a la tan anhelada LIBERTAD!.
Con sentido de pertenencia y la convicción de seguir haciendo patria, conjuntamente actuemos para lograr la liberación de todos y cada uno de las personas que padecen el flagelo del secuestro, en el menor tiempo posible.
Cada minuto que pasa es una agonía para todos los secuestrados al igual que a sus familias, por eso urge hacer acciones de apoyo para que el Gobierno y las Farc, permitan el retorno de nuestros seres queridos sanos y salvos.

Fecha: martes 10 de noviembre de 2009
Hora: 11 a: m
Lugar: Plaza de Bolívar. Bogotá.

Cordialmente: Gustavo Moncayo Rincón.
¨Caminante Por la Paz ¨

Las personas que estén interesadas en acompañarnos, el día LUNES nos reuniremos para organizar la marcha pacífica, porque además estaremos con una propuesta diferente e innovadora.

Lugar: Universidad Autónoma Cr. 5 # 11- 43
Auditorio Facultad de Derecho.
Hora: 4 p:m Les agradecemos confirmar su asistencia y puntualidad.

Cel: 313 623 30 37 e-mail: yurymoncayo@hotmail.com

Caminantes por la Paz Facebook Texte PDF

Noticias desde el infierno

Nouvelles de l'Enfer
SEMANA et "Caracol Radio" s'unissent dans une campagne sur les preuves de survie des 10 soldats et policiers, connues cette semaine, pour encourager la recherche d'une solution au sort des otages. ........................................
SEMANA et "Caracol Radio" souhaitent que ces images soient dans les maisons colombiennes pour qu'en les voyant on se rappelle la dette d'humanité qu'a ce pays. C'est pourquoi cette édition de la revue est accompagnée d'une affiche avec les photographies des 10 policiers et soldats kidnappés, et en soutien, les parents ont spécialement écrit des lettres pour cette occasion, avec l'espoir qu'ils puissent arriver aux mains des kidnappés ces prochains jours. Cette affiche sera une espèce d'icône que les gens peuvent avoir sur leurs murs et fenêtres, pour rappeler l'engagement de chacun de ces colombiens.


Patricia (soeur) et Oliva (maman)

De gauche à droite, Amor (sSur),
Alejandro (neveu), Elena (maman),
Maria Fernanda, Camilo et Jorge (neveux)

De gauche à droite, María Virginia (maman),
Eufracio (papa), Milton César (frère),
Edith Giovanna (soeur) et Alejandro (neveu)

Jorge Trujillo Solarte - Intendente de la Policía - 39 años de edad

Luis Arturo Arcia
- Sargento Viceprimero del Ejército - 38 años de edad
Luis Alfonso Beltrán Blanco - Sargento Viceprimero del Ejército - 49 años de edad

BBCMundo
(YouTube)
Las FARC entregaron videos en los que hablan algunos de los hombres que
mantienen como rehenes.
Pétition pour la libération
de Pablo Emilio Moncayo,
Josue Daniel Calvo et José Libio Martinez

La FICIB, Fédération Internationale des Comités LIBertad, au cours de son Conseil d'Administration du 26 septembre dernier, a décidé dans l'urgence de s'adresser aux FARC pour demander, en même temps que la libération de Pablo Emilio Moncayo et Josué Daniel Calvo, celle de JOSE LIBIO MARTINEZ.
La même demande a déjà été formulée par le groupe Colombianas y Colombianos por la Paz, par la voix de Piedad Cordoba.

Une pétition d'appui à cette demande vient d'être lancée. Nous vous demandons donc d'y participer vous même et de la faire connaître autour de vous afin d'en garantir le succès et ainsi, participer à son efficacité.
Les résultats en serons remis aux FARC par l'intermédiaire de Piedad Cordoba.

Vous trouverez les informations nécessaires sur le site www.ficib.org ou www.ficib.eu ou directement:

Pétition en français ___________ Pétition en espagnol ________

Document à imprimer _________ Communiqué de Presse : _____________ Facebook

Accueil de quatre ex-otages en France

01/08/09 Aéroport Roissy-Charles De Gaulle (75)

Plus d'info: voir la revue de presse sur InfoLibertad.com :
Accueil des 4 ex otages des FARC sur le territoire français.
De ROISSY à PARIS, en provenance de Bógota , le 1er Août 2009
La Ficib était à l' Aéroport de ROISSY Charles de Gaulle pour souhaiter la bienvenue aux quatre ex-otages
Compte rendu

Accueil de quatre ex-otages en France

Aéroport Roissy-Charles De Gaulle (75)

Date : le 1er Août 2009

Lieu de rendez-vous: Aéroport CDG Terminal 2 à 11h20 par le vol AF 0423 en provenance de Bogotá.

Description de la manifestation :
Le comité Libertad-idf de la FICIB demande à ses adhérents et à tous les sympathisants de venir accueillir, en T-shirts si possible, quatre anciens otages : John Pinchao, José Miguel Arteaga, Amaon Flórez et Raimundo Malagón, compagnons de détention d'Ingrid Betancourt.

Plus d'info:
voir la revue de presse sur InfoLibertad.com :
http://www.educweb.org/webnews/ColNews-Jul09/French/Articles/Cuatroexrehenescolombiano.html

Accueil des 4 ex otages des FARC sur le territoire français. Compte rendu
De ROISSY à PARIS, en provenance de Bógota , le 1er Août 2009
La Ficib était à l' Aéroport de ROISSY Charles de Gaulle pour souhaiter la bienvenue aux quatre ex-otages

La Page de Gustavo
vendredi 12 juin 2009
Yury Tatiana nous envoie les dernières actions de son Papa.

LA MARCHE DU SILENCE AVEC DES BOUGIES BLANCHES ET VEILLEE POUR LA LIBERTE ET LA PAIX
En demandant un soutien pour le Référendum pour l'Echange Humanitaire nous avons parlé avec beaucoup de personnes, parmi lesquelles nous avons chercher à toucher le coeur des artistes, et à cette occasion nous avons rencontré FACUNDO CABRAL.

Les instances que nous avons rencontrées ont été variées, parmi lesquelles les Communeautés Indigènes, les Congrésistes de la République, à qui nous avons demandé l'appui pour la liberté de nos êtres aimés... et comme sujet essentiel le Référendum pour l'Echange Humanitaire, avec l'unique intention de guérir les blessures que la guerre a laissé à tous les Colombiens.

Publié par Maria Rosa et Francis

01/07/09 Le Temps Encore 22 otages dans la jungle Vincent Taillefumier

Ni Bogota ni les FARC ne sont disposés à céder
Cette fois-ci, Maria Cabrera croyait que c était la bonne. Quand les FARC ont annoncé la libération de son fils, le 16 avril dernier, l institutrice a cru à la fin d un calvaire de plus de onze ans. Son enfant, le caporal Pablo Emilio Moncayo, est l un des deux plus anciens otages de la liste de 22 soldats et policiers que la guérilla cherche à échanger contre ses combattants prisonniers de l Etat. Pour la première fois depuis sa capture, «j ai senti la joie me déborder», a raconté sa mère.
Mais les FARC exigent pour relâcher Moncayo la présence d une sénatrice opposante, Piedad Cordoba. Tête la plus visible du mouvement des «Colombiens pour la paix», qui a obtenu de la guérilla qu elle relâche ses deux derniers otages politiques et quatre soldats et policiers en février, elle fait l objet d une enquête en justice pour une éventuelle collusion avec les rebelles. Le président conservateur Alvaro Uribe s oppose à sa présence lors d une nouvelle libération, par peur d un «show médiatique».
La joie a fait place à une «infinie désillusion» chez Maria Cabrera, et la porte semble à nouveau se fermer pour les derniers otages. «Nous demandons de la générosité aux deux parties, que chacun fasse un petit pas», a demandé Christophe Beney, chef du CICR dans le pays.
Force retrouvée des rebelles
Ni le pouvoir, ni les FARC ne semblent disposés à le faire. Dans un communiqué publié lundi, la guérilla continue à exiger la présence de Cordoba, et annonce qu elle compte relâcher, en même temps que Moncayo, un soldat blessé et capturé en avril au cours de combats. Après des années de recul, puis de graves revers l an dernier, les FARC ont en effet «repris l initiative ces derniers mois», note l analyste Leon Valencia, de la Corporation Nuevo Arco Iris: elles ont doublé le rythme de leurs attaques. Son nouveau dirigeant, Alfonso Cano, ex-étudiant issu de la bourgeoisie urbaine qui a succédé au défunt chef paysan Manuel Marulanda, a adapté sa stratégie. Sans retrouver la force d antan, qui leur permettait d attaquer des garnisons entières, les rebelles repoussent mieux la troupe. Avec toujours près de 11 000

22/04/09 Elpais.com.co -Colprensa "Esperamos que las Farc cumplan": Gustavo Moncayo

« Nous espérons que le Farc le fassent » : Gustavo Moncayo
Les nouvelles de la libération de son fils Pablo Emilio par la guérilla des Farc, ont pris par surprise le professeur Gustavo Moncayo, celui qui est aussi connu comme " El caminante por la paz". La sonnerie du téléphone l'a réveillé vers le 7:40 a.m., parce que devant cette annonce beaucoup de stations émettrices au niveau national, régional et local voulaient écouter sa version.
Sans chemise et sans les chaînes qui accompagnent toujours " El Caminante " il a commencé à répondre aux; toutefois, par la suite lors de l'arrivée de journalistes, la situation a été rendue ingérable.
Pour ce motif les communicateurs présents ont décidé d'organiser une conférence de presse dans le même hôtel où couchait Moncayo. Ils se sont été retirés de la chambre pour lui permettre de se baigner et changer.
Quelques 50 minutes plus tard la porte de la chambre s'est ouverte et " le prof "est sorti avec sa tenue traditionnelle : une chemise avec l'image de son fils kidnappé, des chaînes attachant les mains et le cou.
Les journalistes ne se sont pas faits attendre et ont immédiatement commencé les questions. "Pourvu que la délivrance se fasse sans des contretemps et que mon fils récupère chaque illusion, chaque rêve qui ont été tronqués au milieu de la forêt. J'espère et aspire à l'accomplissement de ce miracle", a dit avec une voix entrecoupée " El caminante por la paz". Il a expliqué que comme père il veut récupérer chaque moment perdu loin de son fils et qu'il n'a pas imaginé comme allait être ces retrouvailles.
" Si la guérilla a dit qu'ils vont libérer Pablo Emilio nous espérons qu'ils le fassent, mais ne nous mettons pas à torpiller la libération en disant que c'est mensonge. Nous ne pouvons pas continuer à semer les doutes et les haines ", a il indiqué.


Par ses multiples efforts à la recherche de l'accord humanitaire le professeur Gustavo Moncayo a été considéré un symbole de paix. Photo : Colprensa

Une fois terminée la conférence de presse il est sorti en marchant jusqu'à la cathédrale San Francisco de Asís en compagnie de ses partisans avec lesquels il a chanté et clamé pourla liberté des kidnappés. Ensuite il s'est rendu à l'Université de Sucre où l'attendaient les élèves, qui se sont entretenus avec lui.
Moncayo, de 57 années, assure avoir parcouru 2.504 kilomètres depuis le 19 juin 2007 quand il a effectué sa première randonnée en exigeant la liberté de son fils.


Le colonel Joaquin Hernández Buitrago, commandant de la Brigade 23 de l'Armée, livrant à Stella Cabrera, mère Pablo Emilio Moncayo, les galons de Sergent Viceprimero. Photo : Colprensa
" Ce jour que nous attendions depuis onze années et quatre mois "
Un frère de madame Stella Cabrera, mère du militaire, lui a donné les nouvelles attendues depuis plus d'une décennie.
" Il m'a dit que dans une station émettrice ils disaient qu'ils allaient libérer Pablo Emilio, j'ai détaché le téléphone et l'ai laissé parler tout seul" , a rappelé madame Stella.
Elle a immédiatement embrassé ses deux filles, Karol et Nohora Elena. Ils ont pleuré ensemble, cette fois, de bonheur de sentir que l'espoir se terminait et il se cristallisait enfin.
" C'est une joie qui ne peut être comparée avec rien d'autre. Nous avons attendu ceci tant de temps que, vraiment, nous ne savions pas comment réagir ; pour le moment, je crois que nous n'arrivons pas à l'assimiler " a assuré Nohora Elena, sSur Pablo Emilio qui avait 18 années quand celui-ci a été kidnappé.

Préparatifs
Aux bureaux de la Registraduría Municipal de Sandoná, une agglomération située à l'ouest de Nariño, à deux heures de Pasto, est arrivée Karol Moncayo accompagnée de son conjoint Diego et son bébé nouveau né.

" En ce jour tellement spécial, ou nous recevons des nouvelles tellement admirables, nous avons voulu déclarer le bébé, pour que quand arrivera Pablo Emilio, aussi il le connaisse déjà lui aussi avec ses prénoms et noms de famille au complets ", a dit Karol.
Karol assure que avec leur maman ils vont tout préparer pour l'arrivée de leur frère. " Par les lettres et les autres kidnappés qui déjà ont récupéré leur liberté, nous savons qu'ils là t ils leur donnent seulement beaucoup de grains et riz, maintenant faudra lui préparer son plat préféré, un sancocho sabatino (poule au pot ???), comme il l'aime tant ", a affirmé Karol.

Pour ceux qui restent
Par les rues de Sandoná marche Stella et les reçoit les embrassades de ses compatriotes en signe de solidarité, parce que bien qu'ils ne connaissent pas Pablo Emilio en personne, ils l'attendent aussi parce qu'ils connaissent la douleur et l'effort de cette famille et du " prof " Gustavo Moncayo, pour le " El caminante por la paz" responsable de ce que le sujet de l'Accord Humanitaire a commencé à être agité le 19 juin 2007, quand il a marché dans tout le pays en compagnie de sa fille Yury Tatiana.
" Cela m'a donné beaucoup de joie et tout le peuple est réjoui, parce que nous voulons aussi le voir avec nous marchant par ces rues. Nous croyons que quand cela arrivera sera déclaré jour civique et de festivité ", a dit Luis Guerrero, habitant de l'agglomération .
Après avoir salué une caravane inattendue de motocyclistes qu'ils la saluent avec joie, la mère du Sergent Moncayo, entre à l'église de Sandoná et il s'agenouille face à l'autel.
" La première chose est de remercier à Dieu et la vierge qui nous a accordé ce désir et la seconde chose est de prier pour les autres qui sont encore kidnappés " a assuré la femme, qui a conclu que maintenant la lutte se fera avec davantage d'ardeur et force, jusqu'à ce que ce qui est dernier kidnappé récupère sa liberté.


Le professeur Moncayo
a demandé la prudence
aux Forces Militaires

Le professeur Moncayo s'est montré ému après le communiqué de délivrance de son fils Pablo Emilio et a demandé la prudence de la part des Forces Militaires pour qu'il ne présente pas d'obstacle.

Citynoticias 12 p.m.
Une émission : le 16 avril 2009

" Colombianos por la Paz " avec un motifs d'espérance pour l'accord humanitaire

Iván Cepeda, coordinateur des " Colombianos por la Paz ",
croit que le travail que
le Professeur Moncayo a développé pour la délivrance de son fils
est très fort symboliquement et représente des espérances pour l'accord humanitaire.

Citynoticias 12 p.m.
Une émission : le 16 avril 2009

Piedad Cordoba en exclusivité sur CityTv
à propos de la la libération du Caporal Moncayo.

Partie1
Dans une interview exclusive
Piedad Cordoba
parle de la libération du Caporal Moncayo

Piedad Cordoba en exclusivité sur CityTv
à propos de la la libération du Caporal Moncayo.

Partie2

Piedad Cordoba en exclusivité sur CityTv
à propos de la la libération du Caporal Moncayo.

Partie3

Ce courageux petit homme de 11 ans n'attend plus, il réclame son papa !

Johan Steven ne veut plus attendre ! Voici plus de 11 ans que son papa, José Libio MARTINEZ a été enlevé par les FARC ,en même temps que Pablo Emilio MONCAYO et lui aussi crie ¡ BASTA YA ! .

Son inspiration ? Il dit lui-même la tenir de Gustavo MONCAYO . Sa motivation ? Elle est dans son coeur , il veut se blottir enfin dans les bras de son papa !

Ce jeune garçon courageux et décidé a entrepris une longue marche pour ses jeunes jambes : parti d' Ospina où il est né alors que son papa était déjà captif, il veut rallier Pasto . Malgré les ampoules qui rendent ses pieds douloureux, il continue à marcher affirmant : " Estos dolores que yo sentido hoy son pequeños frente a los que ha tenido mi papá en la selva" .

La très forte motivation de Johan Steven a retenu l' attention puis suscité une forte mobilisation puisqu' il entraîne dans son sillage la famille d' un autre séquestré, Luis Alfredo Moreno Chaguezá, et d'autres compatriotes de plus en plus nombreux ; et nul doute que le charisme de ce jeune garçon va attirer de plus en plus de soutiens !

Sous qui détenez le pouvoir de libérer ou faire libérer pacifiquement ces hommes et ces femmes privés de leurs familles, écoutez la détresse de ce jeune Colombien fier et courageux : " libérez vite mon papa et tous les séquestrés ! "

françoise GELLY

POR LA LIBERTAD DE LIBIO JOSÉ MARTÍNEZ, SECUESTRADO MÁS ANTIGUO DEL MUNDO Blog : http://libertadparalibiojosemartinez.blogspot.com/ Vidéo: http://www.youtube.com/watch?v=VhPyrxUhh_Q


Gloria Polanco de Lozada reçoit des fleurs après sa libération par le FARC, le 27 février 2008. - EFE
El País (Es) 27/03/09 Una familia rota por las FARC
Tres de los Lozada fueron secuestrados, y el padre, asesinado por la guerrilla
Une famille détruitepar les FARC
Trois des Lozada ont été kidnappées, et le père, assassiné par la guérilla
Juan Sebastián Lozada avait 15 ans quand la violence du conflit colombien a fait irruption dans sa vie la nuit de du 26 juillet 2001 : des dizaines de guérillas des Forces Armées Révolutionnaires de la Colombie (FARC) ont pris à l'assaut le bâtiment Miraflores, dans la ville de Neiva, et ils les ont kidnappé, avec leur mère, Gloria Polanco de Lozada ; son frère, Andres Felipe, et 13 autres personnes. Il est passé trois années en captivité, jusqu'à sa libération avec son frère après le paiement d'une rançon, tandis que sa mère est restée kidnappée jusqu'aux 28 février 2008. Son père, le sénateur Jaime Lozada, a été assassiné par le FARC le 3 décembre 2005.
...
INFOGRAFIA No los olvidamos

22 policías y militares canjeables permanecen secuestrados por las Farc. Envíeles mensajes de ánimo a través de videos.

El Confidencial 06/03/09 El Ejército colombiano asciende a tres rehenes de las FARC
L'Armée colombienne promeut trois otages des FARC Bogota, 6 mer (EFE). - L'Armée colombienne a aujourd'hui promu de manière symbolique trois des militaires restant comme otages du FARC, parmi eux les deux sous-officiers qui ont subis le plus grand temps de captivité, selon l'information de sources militaires.
José Livio Martínez et Pablo Emilio Moncayo, qui avaient le grade de caporal quand ils sont tombés entre les mains des Forces Armées Révolutionnaires de la Colombie (FARC), ont été promus au grade de vice sergent, tandis que Luis Alfredo Moreno, qui avait celui de vice sergent , a été promu sergent.
La Patria (Co) Caracol Radio Terra.com

Bienvenido a Colombia Soy Yo
Maratón 90 horas continuas de lectura de mensajes por la libertad y la reconciliación

Tout est prêt pour le Grand Marathon pour la liberté des kidnappés

Todo listo para la Gran Maratón por la libertad de los secuestrados

FICIB 01/03/09 La Page de Gustavo
(Espagnol)
Sur la rivière, le professeur Moncayo poursuit sa croisade pour l'accord humanitaire
Dans un radeau construit par un artisan de Chaparral (Tolima), le professeur Gustavo Moncayo a entrepris vendredi un périple sur la Rivière Magdalena, pour promouvoir un referendum àen faveur de l'échange humanitaire.

Il a parti du port de la Gaitana, à Neiva (Huila), à destination El Banco (Magdalena), pour un voyage de deux mois et de plus de 900 kilomètres sur la rivière. Il emporte avec lui des formulaires officiels demandant ce référendum, et il espère récolter au moins 150.000 signatures qui soutiendraient son initiative et pourraient « obliger le Gouvernement à effectuer l'échange », qui lui permettrait de revoir enfin son fils Pablo Emilio, kidnappé il y a plus de 10 ans.
Il a entamé son voyage avec une messe à Chicoral (Tolima) et il y a déclaré qu'il était, « indépendant du groupe "Colombiens pour la Paix", mais qu'il avait leur approbation ».
« Je n'ai jamais arrêté de parcourir le pays et le monde; je viens de revenir il y a quelques jours des Etats-Unis, et je continuerai à marcher jusqu'à ce que je puisse retrouver, libre et vivant, mon fils ainsi que tous ses compagnons détenus.
01/03/2009 -
El Tiempo, IPS, La Vanguardia Liberal – Co, El Porvenir, Mexico

La Vanguardia Liberal - 8 mars 2009 Moncayo sigue travesía por el acuerdo humanitario Domingo 08 de Marzo de 2009 Bogotá, Colprensa

Moncayo poursuit traversée pour l'accord humanitaire
Avec des formulaires d'enregistrement en main, " le prof Gustavo Moncayo " continue sa traversée sur la Rivière Magdalena à la recherche de signatures pour l'accord humanitaire.

Depuis le début de son voyage (27 février) jusqu'à présent, celui qui a été appelé le " Caminante par la paz " a récolté environ 1.000 signatures, de tout ceux qui, comme lui, rêvent de la libération de tous les séquestrés.
" Je suis heureux, les gens ont été très solidaires et espèrent continuer à trouver cet amour entre les gens ", a dit Moncayo, qui se trouve à Ibagué (Tolima).
Ses journées ont été difficiles. Dans chacun des lieux qu'il a visités avec son équipe - port de la Gaitana (Huila), Il (Tolima) et maintenant Ibagué- en plus de s'occuper de multiples compromis sociaux, il est resté de longues heures à récolter des signatures, pour obtenir l'avancement d'un referendum pour l'accord humanitaire. " Samedi en seulement une heure nous avons récolté 800 signatures. C'est un effort très grand mais nous savons que cela en vaudra la peine ", déclare " le Prof ".
Toutefois, il assure qu'aucun des sacrifices qu'il fait est plus grand que la satisfaction accordée par " la collaboration et l'humanité " des colombiens.

El Navegante de la Paz  sigue su recorrido por el Magdalena
Caracol | Marzo 17 de 2009

Le " navigateur de la Paix " poursuit son parcours sur la Magdalena
Caracol | Mars 17 de de 2009

Le professeur Gustavo Moncayo, qui depuis deux semaines parcourt la rivière Magdalena, est arrivé Barrancabermeja, Santander.
Le " navigateur de la Paix " comme on connaît maintenant Moncayo, a dit qu'il continuerait à récolter des signatures par tout le pays, pour que le gouvernement national approuve l'échange humanitaire avec la guérilla du Farc.
Dans de prochaines heures l'esquif de Gustavo Moncayo, partira depuis le quai de Barrancabermeja, pour la commune de San Pablo, du Sud de Bolivar.
" Le Navigateur de la Paix " dont le fils Pablo Emilio Moncayo a été kidnappé par le Farc depuis 11 années, espère terminer sa traversée sur la rivière Magdalena à la fin du mois de mars, quand il arrivera à la mer des Caraïbes.

Bonjour,

Nous vous invitons à lire l'interview de Gustavo à BARRANCABERMEJA par Juvenal Bolívar Vega / EL FRENTE, qui nous a paru intéressant, et que nous avons traduit et publié sur "la Page de Gustavo".
Il en ressort la confirmation de son engagement personnel dans la durée jusqu'à la libération de tous les otages.
http://otagesdecolombie.blogspot.com/2009/03/le-marcheur-pour-la-paix-debarqua.html

Francis et Maria Rosa Hennecart

FICIB 26/03/09 El Pais (Co) Moncayo anuncia nueva caminata por el acuerdo humanitario
Moncayo annonce une nouvelle randonnée pour l'accord humanitaire
Ce vendredi le professeur Gustavo Moncayo partira pour une nouvelle randonnée pour la paix et l'accord humanitaire. A cette occasion son parcours débutera dans le département de la Guajira et terminera dans la ville de Bogota.
L'objectif de ce nouveau percour sera de récolter des signatures pour faire avancer le référendum pour l'accord Humanitaire.
" L'idée est de continuer à sensibiliser le peuple colombien. Nous voulons insister la nécessité d'une sortie politique négociée et pour cela nous faisons avancer le référendum pour l'accord Humanitaire ", a expliqué celui qui est appelé le " Marcheur pour la Paix ".

Les 4 otages ont finalement été libérés
( 1/02/09 )

Alan Jara
( 4/02/09 )

S. Lopez
( 5/02/09 )
Communiqué de la FICIB
http://www.libertad-37.fr/Pages-Speciales/Liberations-01-2006.htm

01/02/09
Colombie: quatre otages de la guérilla des Farc libérés VILLAVICENCIO, Colombie (AFP) — La guérilla des Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc) a libéré unilatéralement dimanche quatre de ses otages politiques, trois policiers et un soldat, revenant sur sa décision de ne plus en relâcher sans contrepartie....
Les Farc reprennent dimanche les libérations unilatérales 01/02/09
L'épouse de l'otage Alan Jara que les Farc doivent libérer, en conférence de presse le 31 janvier 2009 à Villavicencio

VILLAVICENCIO, Colombie (AFP) — La guérilla des Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc) doit libérer unilatéralement à partir de dimanche six otages politiques, revenant sur sa décision de ne plus en relâcher sans contrepartie.
Un peu plus d'un mois après l'annonce de ces libérations à venir, dans un communiqué diffusé sur internet le 21 décembre, un hélicoptère fourni au CICR par le Brésil se posera dimanche dans un lieu tenu secret pour récupérer trois policiers et un soldat dont l'identité n'a pas été révélée.
Il devrait ensuite les acheminer jusqu'à Villavicencio, à 90 km à l'est de Bogota, pour les rendre à leurs proches.

Lundi, le même hélicoptère récupérera Alan Jara, un ancien gouverneur enlevé en 2001 et le ramènera, selon le même procédé, à Villavicencio.
Mercredi, il partira de Cali (500 km au sud-ouest de Bogota) pour chercher l'ex-député provincial Sigifredo Lopez, enlevé en 2002 avec un groupe de onze élus dont il est le seul survivant.
Auparavant, le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a obtenu du ministre de la Défense Juan-Manuel Santos l'arrêt des opérations militaires dans une partie du département de Caqueta (sud-est), où se trouveraient les quatre premiers otages, garantie de sécurité indispensable à la réussite de l'opération.
Les otages seront remis à une "commission" composée de la sénatrice d'opposition (Parti libéral) Piedad Cordoba, d'un médecin français du CICR, Pierre Hofer, de la directrice suisse des opérations pour l'Amérique de cet organisme, Patricia Danzi et de l'adjoint du chef de mission du CICR en Colombie, le suisse Thierry Grobet.


Autocollants de bienvenue à l'otage des Farc Alan Jara, le 31 janvier 2009 à Villavicencio

Trois membres de Colombiens pour la paix -- un groupe de personnalités de gauche qui dialogue par écrit avec la guerilla depuis septembre -- seront également présents.
Selon Colombiens pour la paix, si les conditions climatiques sont favorables, les quatre premiers otages devraient arriver à Villavicencio dimanche à la mi-journée.
Une fois les six hommes libérés, le groupe des otages "politiques" des Farc - qui détiennent aussi des centaines de civils pour lesquels elles exigent des rançons - sera composé seulement de militaires et policiers (22), Alan Jara et Sigifredo Lopez étant les deux dernières personnalités politiques détenues par la guérilla marxiste.
En janvier et février 2008, la guérilla avait déjà procédé à six libérations unilatérales. Elle avait assuré qu'elle ne relâcherait plus d'otages sans une démilitarisation préalable de certaines régions.
Elle a ensuite perdu, le 2 juillet, 15 de ses otages les plus connus, dont la Franco-colombienne Ingrid Betancourt, libérés par l'armée colombienne. Le 26 octobre, l'ex-parlementaire Oscar Tulio Lizcano a également réussi à prendre la fuite avec son geôlier.
La guérilla a toutefois annoncé le 21 décembre son intention de libérer à nouveau sans contrepartie six de ses 28 otages "politiques".
Dirigées depuis 2008 par Alfonso Cano, qui a succédé au fondateur Manuel Marulanda après sa mort, les Farc ont présenté cette décision comme un "geste de bonne volonté". Le gouvernement l'a pour sa part interprété comme une "manoeuvre" destinée à alléger la pression militaire sur la guérilla et à lui redonner une visibilité internationale.
A Villavicencio, la famille d'Alan Jara, résidant dans cette ville, n'avait cependant cure de ces débats, samedi.
Sous l'arbre de Noël qu'elle a gardé, l'ex-gouverneur trouvera à son retour huit paquets, un pour chaque année passée loin des siens: "chaque année, nous lui avons gardé un petit cadeau", a expliqué son fils Alan Felipe, 15 ans, à l'AFP.

22 décembre 2008 : Annonce de nouvelles libérations

La FICIB (Fédération Internationale des Comités LIBERTAD) (ex comités Ingrid Betancourt) partage l'espoir de leurs familles de voir bientôt six nouveaux otages libérés par la guérilla des Farc.

Cette libération a été annoncée par la guérilla le jour du onzième anniversaire de la capture de Pablo Emilio Moncayo et de Jose Libio Martinez, les deux plus anciens otages au monde.

Au soulagement que nous ressentons à l'idée que leur long calvaire pourrait enfin prendre fin, se mêlent malgré tout la frustration et la colère de constater que rien ne permet encore d'espérer une solution globale au problème des milliers d'autres personnes qui sont encore séquestrées en Colombie, parmi lesquelles plusieurs centaines par la guérilla.

Leur sort, tout comme celui des disparus, des assassinés, des menacés, ou des millions de personnes déplacées, dépend entièrement d'une solution pacifique du conflit colombien qui dure depuis près d'un demi siècle.

Le jour de cette annonce, nos militants terminaient à Paris une action démarrée trois jours auparavant au Mémorial pour la Paix de Caen, et qui était destinée à sensibiliser l'opinion publique au sort de ces otages. Plus que jamais, nous allons continuer notre mobilisation qui ne cessera, comme nous l'avons déclaré lors de la libération d'Ingrid Betancourt, qu'avec la mise en liberté du dernier séquestré en Colombie.

BBC Mundo 30/12/08 Colombia: sillas vacías por secuestrados Hernando Salazar
( Colombie : chaises vides pour les séquestés )

Lors de ce Noël, des milliers de de colombiens ont silencieusement protesté contre les kidnappings et les exécutions extrajudiciaires : ils ont formé des réseaux, ils ont laissé des chaises vides et ont envoyé des cartes physiques et virtuelles avec des photos des victimes.

< Une des campagnes a consisté à laisser une place vide à la table de Noël pour les séquestrés.

Otages de Colombie
ACTION : Du 18 décembre au 21 décembre 2008
"ROUTE DES OTAGES"
*****

Pour sensibiliser l'opinion publique au sort de ces deux otages et à la nécessité de faire pression sur les deux parties pour mettre fin à leur calvaire, la FICIB (Fédération Internationale des Comités LIBertad) organise la "route des otages" qui reliera en quatre jours, à vélo, le Mémorial pour la Paix de Caen à la Ville de Paris. Après un rassemblement le mercredi 17 décembre à Hermanville-sur-Mer, une des plages du débarquement, le groupe de cyclistes partira le 18 du Mémorial de Caen vers Lisieux, Evreux, Les Essarts-le-Roi et enfin Paris où ils sont attendus le dimanche 21, jour où Pablo Emilio et Jose Libio entameront leur douzième année aux mains des FARC.

Voici la dernière action de Gustavo à l'approche de la date anniversaire de la séquestration de son fils :

Suite à notre conversation téléphonique de ce soir avec Gustavo MONCAYO, nous confirmons qu'il va gravir, dimanche, le mont Patascoy, dans la province de Narino, accompagné de journalistes et d'un corps de sapeurs-pompier.

Nous vous rappelons que vous pouvez suivre les nouvelles de Gustavo Moncayo sur le site de Gustavo-Moncayo.fr

Cordialement Francis et Maria-Rosa HENNECART

Caen - Lisieux (14) 18 Décembre La Route des Otages étape 1

Bonjour à toutes et tous ,

Je suis rentrée tardivement de Lisieux hier soir et j'attendais des photos donc, voici le compte-rendu .

Accueil hier matin par le Mémorial de Caen où deux journalistes nous attendaient . ( FR3 contactée par écrit,par téléphone et sur place , de même que France Bleu Normandie nous ayant fait faux-bond ... ) .

N'importe , le moral des troupes n'en a pas été affecté . Il y avait donc au départ :

  • pour l'Indre et Loire : Marie-Claude et Dominique Bouillon , François Stocker ,
  • pour la Normandie : Yvette et Jacques Capelle , Samuel Capelle , Jean-Paul Geffroy , Allex Foulquier , Pierre et Nicole , françoise Gelly ,
  • pour la Belgique : Sylvie Ducci .
  • pour la Colombie : Alberto Muñoz .

A vélo : Jacques,Yvette,Samuel,Dominique,Pierre,Sylvie.

Départ de Caen, nous avions tous revêtu un K-way du célèbre Jaune-Ficib ( Dominique n'est jamais à court d'idées ), celui des " Freedom Fighters " ,frappés du logo LIBERTAD ,sous un petit crachin qui a vite cessé. Quelques côtes un peu fatigantes pour des muscles pas encore chauds et surtout pour Sylvie qui roulait sur un vélo d'emprunt pas vraiment adapté à sa conductrice !

Une halte sandwich à Mézidon ( à env. 25 km ) et nous avons repris la route . Il restait à peu près 35 km à faire.
Un beau soleil est venu à notre rencontre pour agrémenter la fin du voyage .

A plusieurs reprises , nous avons demandé à Sylvie de monter en voiture pour se ménager,mais elle a tenu à aller jusqu'au bout , même si comme elle le disait sur le moment : " le Marathon, ce n'est rien à côté du vélo !"

Arrivée à Lisieux après un côte interminable sur la Place François Mittérand,devant la Cathédrale ( pas la Basilique) .
Malgré la peine prise par Yves Jambu et dont je peux témoigner , aucun des cyclistes contactés n'était présent.
Seuls deux très sympatiques et attentifs journalistes nous attendaient.

Reportages,photos et départ pour Bernay pour le point-repos.

Ce qui m'a frappée au cours de cette première étape c'est la bonne humeur et la détermination de tous à tout moment. On pourra les applaudir très-très fort à leur arrivée au Trocadéro !

Otages , nous sommes là , avec vous , pour vous ! Pablo Emilio , José Libio , nous ferons tout notre possible pour que ce 21 Décembre soit le dernier que vous ayez à vivre loin des vôtres !

Dernières nouvelles : après un repos confortable pris à Bernay , nos vaillants cyclistes ont été chaleureusement accueillis par le Maire et un de ses Adjoint ,à Beaumont-le-Roger (27). En ce moment , ils roulent sous le soleil vers Evreux , via Arnières sur Iton .

Deux photos ici, d'autres sur le site .

Cordialement à tous . françoise

La route de Otages - 2ème étape
Evreux (27) 19 Décembre 2008

Aujourd'hui 19 Décembre s'est déroulée la deuxième étape de la Route des Otages .
Départ de Bernay en matinée pour un premier rendez-vous à Beaumont-le-Roger , petite commune qui nous soutient depuis longtemps . Accueil très chaleureux du Maire,d'un de ses Adjoints et de son équipe . Café, boissons rafraichîssantes tarte Normande,confiseries , et la chaleur humaine en prime , le soutien réaffirmé motivé par un intérêt sincère pour la cause que nous défendons tous .
La troupe est repartie portée par cet accueil pour l'étape suivante,toujours sous le soleil ,vers Arnières sur Iton . La caravane s'est arrêtée devant la Mairie , à l'heure de la sortie de l'école ,accueillie par le Maire et ses Adjoints qui ont également renouvellé leur intention de nous soutenir . Là encore, l'intérêt pour la cause des Otages fut grand , et beaucouip de questions ont été posées,par les enfants et par les parents. . Nos amis ont pu distribuer des tracts et sont repartis de plus belle vers Evreux , mais avec en point de mire l'arrêt buffet ,indispensable pour entretenir leurs forces.

Comme les coureurs avaient de l'avance , ils ont fait une grande pause repas à Caugé petite bourgade à environ 10 km d'Evreux .
Arrivée à Evreux pour un bon moment de repos et un excellent repas - qui a commencé par un excellent potage bien chaud (dixit Abuelito Jacques! ) - le tout préparé par Geneviève et Max Dubois et quelques uns de leurs amis ( Max est le Responsable du Comité de l'Eure ).
Ce soir,projection du film Cautiverio .

C'était françoise Gelly qui vous parlait de la Route des Otages !

La route de Otages - 3ème étape
Evreux - Les Essarts-le-Roi (27) le 20 Décembre

Bonsoir à toutes et tous ,

Nous voici parvenus à la veille de l'arrivée au Trocadéro de nos 6 vaillants cyclistes : Yvette, Sylvie , Jacques , Dominique , Yannick qui a rejoint la troupe le deuxième jour , et Samuel , escortés avec vigilance par Marie-Claude,François et Jean-Paul .
Je crois savoir qu'ils sont unanimes à décerner le titre de " Sylvie-Courage " à notre jeune amie Belge qui a grand mérite à s'accrocher à son vélo d'emprunt.
Une mention très spéciale également à Yvette qui roule avec une grande régularité et de ce fait se porte souvent en tête du peloton .

Si l'étape d'hier s'est déroulée relativement calmement : météo favorable, un timing assez large ... , il n'en fut pas de même aujourd'hui . comme le dit Abuelito :
" y'avait de sacrées bosses ! " Mais après une courte halte à Prey , à proximité d'Evreux , nos amis ont tracé la route , pour ne s'arrêter vraiment qu'au moment du repas,dans un bistrot des Yvelines où il ne trouvèrent absolument rien à manger !

Heureusement , l'accueil qui leur a été réservé à Les Essarts-le-Roi par Jacques Bouchet, accompagné de tous ses Adjoints , tous ceints de l'écharpe tricolore , leur a fait oublier les difficultés du parcours ! Après un bon repas,il y aura une autre séance de projection du Cautiverio dans la Salle des Mariages de la Mairie .

Si la fatigue commence à se faire sentir , la bonne humeur et la chaleureuse camaraderie qui les lie tous ne faiblissent pas . Ils ont la sérénité de ceux qui mettent toutes leurs forces dans une cause juste : leur moteur a pour nom LIBERTÉ , il tourne pour les Otages de Colombie et plus particulièrement en ce 20 Décembre pour Pablo Emilio et José Libio .

A demain au Trocadéro pour certains , ou pour le dernier " Journal de la Route des Otages " de ce mois de Décembre pour les autres . Nous suivons tous la Route des Otages,chacun à sa façon,avec ses moyens propres , jour après jour , " hasta la liberación del último Secuestrado " .

Bien cordialement françoise

La última etapa de la Ruta de los Rehenes .
Essarts-le-Roi - Trocadéro le 21 Décembre

Bonsoir ,

Me revoici pour la última etapa de la Ruta de los Rehenes !

Le peloton de choc de la FICIB a parcouru aujourd'hui les derniers 50 km qui séparent Les-Essarts-le-Roi de la capitale .A 10 h 30 , les cyclistes et leurs accompagnateurs ont retrouvé devant la Mairie des Essarts-le-Roi le Maire et ses Adjoints ( Communication, Culture, Solidarité ...) venus leur renouveler leur soutien à la cause des Otages et leur souhaiter bonne route.

Nouvelle interview .et départ à 11 h . Le Maire avait fait ouvrir la route par un palfrenier et deux chevaux sur une centaine de mètres, histoire de leur " mettre le pied à l'étrier" ( ou aux cale-pieds ) .

Ils ont ainsi traversé la Vallée de Chevreuse , Gif sur Yvette et ont souffert pour grimper deux côtes trés escarpées,dont celle de Saclay ( 3ème catégorie ) .

Pendant ce temps nous étions quelques uns au Trocadéro où avec François nous avons monté une tente pour pouvoir exposer les portraits des Otages , un des grands panneaux de la caravane et présenter les portraits de Pablo Emilio et José Libio ainsi que l'affiche de la manifestation. De temps à autre , par téléphone,nous nous informions de l'avancée de la caravane qui progressait, interviewée et filmée par Alberto Muñoz et ses deux cameramen .

Comme toujours , il y avait du monde au Trocadéro - malgré le vent froid - mais pas pour nous .... Nous avons cependant eu à répondre à quelques questions , des échanges chaleureux , empreints de compréhension . Tito l'artiste interpellait les passants , leur expliquant la situation en Colombie ,et quelques latino-américains sont passés pour nous saluer . Padre Henry ,responsable du CPCP ( Coordination Populaire Colombienne à Paris ) est resté un long moment avec nous, comme à chaque manifestation. Nous aurions aimé que les Colombiens de Paris soient plus nombreux à nos côtés... ça sera pour une autre fois !

A 14 h 30 : les cyclistes arrivent à Meudon , franchissent le Pont de Sèvres , la Porte d'Auteuil et se dirigent vers le Trocadéro . Ils font une halte à 100 m du point d'arrivée pour rassembler la troupe,déployer le drapeau Colombien et les voilà !

Harassés ,mais rayonnants,nos 6 valeureux cyclistes ont accompli leur mission : rouler de Caen à Paris, pour rappeler qu'il y a des Otages en Colombie qui attendent et espèrent que nous leur viendrons en aide afin qu'ils recouvrent le droit de vivre libres , avec leurs familles !

Deux coffrets partiront dans les prochains jours pour la Colombie . L'un est destiné à la famille de José Libio Martinez,l'autre à celle de Pablo Emilio Moncayo . Dans chacun d'eux , il y deux médailles de la Monnaie de Paris : l'une est celle du Mémorial de Caen , l'autre de la Tour Eiffel et des Monuments de Paris : elles symbolisent la Route des Otages parcourue à vélo par Yvette , Sylvie , Jacques , Dominique , Samuel , Yannick , et pour une étape par Pierre et Max. , accompagnés par François,Jean-Paul , Marie-Claude ,puis françoise et Alberto pour une étape.. Ces médailles sont également le symbole de la route sur laquelle nous sommes tous engagés , hasta la liberación del último Secuestrado !

Cordialement françoise


27 Nov 2008

Clamor por la libertad de los militares secuestrados Por: Alfonso Rico Torres
Más que marchar, se trata de concretar 


José Fidencio Martínez Muñoz y Libia Esperanza Estrada, padres del cabo Libio José Martínez, en su vivienda, en zona rural de Pasto.

La familia de Libio José Martínez Estrada, el cabo que junto a Pablo Emilio Moncayo está próximo a cumplir 11 años en poder de las Farc, siendo éstos quienes más tiempo llevan privados de la libertad, agradece la movilización de este 28 de noviembre, pero pide acciones urgentes, más que simbólicas.

"Nos habíamos acostado cansados y como todas las noches con mucho frío. Patascoy es un cerro muy alto. Serían las 2 de la madrugada cuando un bombazo nos tiró al piso. No acatábamos a saber qué pasaba, pero las ráfagas de ametralladora nos hicieron entender que se trataba de un ataque...la tronadera de las bombas que nos mandaban hechas en tarros de leche en polvo no nos dejaba ni oír los gritos de ‘ríndanse chulos'. Nadie en nuestro campo daba órdenes. Esperábamos que el teniente, que dormía al pie de la central de radio, reaccionara, sin saber, en esa confusión, que había sido la primera baja.

Habían muerto 10 compañeros, 18 habíamos caído en manos de las Farc y tres habían podido huir. A las 8 estábamos llegando a la pata del cerro cuando vimos un helicóptero. La guerrilla lo dejó acercar y cuando lo tuvo a tiro, lo impactó. Regresaron a la base. Caminamos todo el día. A las 7 de la noche oímos el avión fantasma dando vueltas alrededor del cerro de Patascoy y ametrallando a la loca. Caminamos muchos días. Hasta la tarde en que llamaron por lista a los soldados. Nos hicieron formar y nos dieron la orden de caminar. A la madrugada nos dijeron: hasta aquí fueron fiestas. La alegría fue mucha: algunos estábamos libres".
Estos son algunos apartes del relato que un militar le dio al columnista Alfredo Molano, a propósito de los recuerdos que le embargan tras la incursión de 300 guerrilleros a la base militar donde funcionaba la Estación de Comunicaciones del Ejército, en el cerro de Patascoy, en límites entre Nariño y Putumayo, ocupada por integrantes del Batallón de Infantería Batalla de Boyacá. Once años después de aquel 21 de diciembre, dos uniformados siguen en poder del grupo subversivo: Pablo Emilio Moncayo Cabrera y Libio José Martínez Estrada. Los demás fueron liberados, junto con otros 226 militares y policías, el 28 de junio de 2001 en La Macarena (Meta) tras un canje por 14 subversivos que permanecían en prisión.
“Se lo llevaron muy joven, de 21 años de edad. Una persona tranquila, muy cariñosa, muy respetuosa , recuerda su prima María Fanny Martínez, la vocera de la familia que siempre es saludada por Libio José en sus pruebas de supervivencia. Ella, tras una charla amena que por momentos se tornó en llanto, recordó que él está próximo a cumplir 11 años en la selva sin siquiera tener el derecho de conocer a su hijo Johan Steeven, a quien sólo pudo apreciar en el vientre de su madre, Claudia Tulcán, cuando tenía cuatro meses de embarazo.

FICIB 01/11/08

Commémoration à Mitu
Aujourd'hui, trois policiers entameront leur ONZIEME année en pouvoir des Farc... Rappel d'une tragédie.

Luis Mendieta - Cesar Augusto Lasso - Enrique Murillo
détenus par les Farc depuis le 1er novembre 1998, soit
3653 jours.
Julian Ernesto Guevara Castro - Luis Hernando Peña Bonilla, capturés à la même date, mais morts en captivité

31/08/2008

Liste
Album

La foi est un secours pour les otages colombiens
En Colombie, de nombreux otages et leurs familles trouvent dans la foi une aide précieuse pour garder espoir, à l exemple d Ingrid Betancourt, qui sera reçue lundi 1er septembre par le pape

L'un des premiers gestes d'Ingrid Betancourt, à son arrivée à Bogota, le 2 juillet dernier, a été de s'agenouiller, et de prier, en compagnie de sa mère (à gauche), et de quelques-uns des 14 autres otages libérés avec elle
(photo Fernando Vergara/AP
)


AFP
FI27/07/08
Libération va publier les photos des 26 otages politiques des Farc PARIS (AFP) — Le quotidien Libération publiera chaque jour, à compter de lundi, un article et une photo présentant un des 26 otages "politiques" restant aux mains de la guérilla colombienne des Farc, a annoncé dimanche un ancien comité de soutien à Ingrid Betancourt.
Le Comité, qui s'est rebaptisé "Collectif Agir avec Ingrid" après la libération de la franco-colombienne le 2 juillet, a proposé à Libération de réaliser une série de portraits de ces otages, afin que "la mobilisation ne faiblisse pas", selon un communiqué. (
Liste ) ( Album )
Samedi 23 août 2008
marseilleavecingrid DISCOURS SURREALISTE DES FARCS QUI PARLENT DE 'VOL' D'OTAGES APRES LA LIBERATION D'INGRID ET DE SES 14 COMPAGNONS ...

Gustavo Moncayo, ne pas oublier les autres otages !
envoyé par hennecfr

Uniformados secuestrados por las FARC
envoyé par equinoXio

Pruebas de supervivencia de uniformados secuestrados FARC

30 Août 2008

Luis Arturo Arcia, 10 ans, 5 mois et 27 jours de captivité.
MICHEL TAILLE
(à Bogotá)
En mars, pour la première fois, un message a été adressé au sergent sur les ondes. Depuis sa capture, Arcia écoutait fiévreusement les émissions de radio sur un petit poste à piles, dans l espoir d entendre quelques mots de réconfort d un proche. Mais sa mère biologique, qui l a confié à une famille à l âge de 8 ans pour lui éviter une vie misérable dans les rues, est frappée de troubles mentaux ; sa mère adoptive est sourde et malade ; et ses frères et sSurs, plus âgés, semblent l avoir oublié. «Ce serait tellement bien de recevoir un message», répétait-il à sa voisine et amie de captivité, Consuelo Gonzalez. Relâchée en février, celle-ci se charge de lui envoyer quelques mots chaque semaine. Le petit sous-officier à la voix forte, auteur d une tentative d évasion ratée - il était retombé sur le campement après trois jours de cavale - a appris la mort de trois de ses frères adoptifs. Il sait aussi que ses anciens compagnons libérés le considèrent comme un «petit frère» qu ils ne «peuvent pas oublier».

29 Août 2008

Carlos José Duarte, 9 ans, 1 mois et 19 jours de captivité.
MICHEL TAILLE
(à Bogotá)
La famille de ce sous-officier captif fuit les journalistes. Lassés par des années d annonces de négociations sans lendemain, son épouse et ses deux enfants évitent d écouter les informations. La libération de 21 otages depuis janvier, qui a occupé les directs des télévisions colombiennes, ne les concernait pas ; et les rares preuves de vie données par les ravisseurs des Farc ne leur ont pas été destinées depuis plus de cinq ans. Seuls les témoignages de libérés et les lettres d autres otages ont permis à son épouse, institutrice, d en apprendre un peu sur les premières années de captivité. Comme le jour de leur première rencontre, lors du bal d un village de garnison, Carlos José aurait continué à chanter et à danser. D après ses ex-compagnons, il entonnait dans les campements de barbelés les airs des vastes plaines de l est colombien où il a grandi et a même tenté d enseigner aux autres prisonniers quelques pas d une danse typique. Mais aujourd hui, après neuf ans de faux espoirs, sa femme craint que son moral finisse par craquer.

28 Août 2008

José Libardo Forero, 9 ans, 1 mois et 18 jours de captivité.
MICHEL TAILLE
(à Bogotá)
Le mois dernier, Norma Trujillo est revenue pour la première fois dans la petite ville colombienne de Puerto Rico. Effondrée, elle a revu les rues où son mari, le sergent Forero, a subi en 1999 plusieurs assauts de la guérilla avant d être capturé. «J en suis tombée malade, raconte-t-elle, ça me rappelait trop de souvenirs.» La dernière fois qu elle s était rendue dans cette bourgade, c était trois jours avant l attaque. Il lui avait fallu endurer une journée de route sur des chemins cahoteux, pour fêter avec son époux les 8 ans de leur fils. La situation était déjà tendue, lui avait expliqué le sous-officier : les policiers ne s éloignaient jamais seuls du commissariat, situé à l entrée du village, et les rumeurs d une attaque des Farc revenaient avec insistance dans les conversations. Sur le chemin du retour, Norma, la peur au ventre, avait même été contrôlée par les guérilleros à un barrage. Depuis, elle n a plus fêté d anniversaire avec son mari. Elle doit se contenter de donner des nouvelles en envoyant des messages à des émissions de radio. Leur aîné a maintenant passé le bac, et sa petite sSur lui demande à quoi ressemblait leur père.

27 Août 2008

Sanmiguel Salin, 3 mois et 4 jours de captivité.
MICHEL TAILLE
(à Bogotá)
Le guérillero qui a appelé l épouse de Sanmiguel, deux semaines après la capture, ne décolérait pas : «Pourquoi est-ce que ces fils de p & de militaires ne reconnaissent pas que c est nous qui l avons ?» Le caporal avait été pris par les Farc lors d un assaut meurtrier contre sa patrouille, dans un des rares coups durs portés par la guérilla ces derniers mois. Des paysans ont ensuite confirmé qu ils avaient vu les rebelles partir avec le sous-officier «pieds nus, ensanglanté et mains liées». Mais les autorités, qui accumulent les victoires contre la guérilla, rechignent à reconnaître sa capture. La semaine dernière, les guérilleros ont confirmé que son sort, comme celui de 29 otages dit «échangeables», dépendait de l ouverture de négociations. Sa mère, son épouse restée avec un bébé de 5 mois et une sSur cadette qui avait l habitude de l appeler pour faire ses devoirs ont découvert la sinistre routine des familles d otages.

26 Août 2008

Oscar Tulio Lizcano, 8 ans et 21 jours de captivité.
MICHEL TAILLE
(à Bogotá)
Le tribun et ex-parlementaire de 62 ans «est en train de perdre la parole», s inquiète son épouse. Sur le dernier message transmis par la guérilla, le verbe du plus vieil otage politique des Farc avait perdu de sa fluidité. Contrairement à la plupart de ses compagnons d infortune, retenus en groupe dans le sud du pays, Lizcano aurait toujours été détenu seul dans les « centaines de campements» où ses gardiens l ont fait passer. « Sa seule compagnie, c est la radio et quelques livres. Il n a personne avec qui discuter», raconte sa femme. C était pour prononcer un énième discours, pour l inauguration d un terrain de foot, que Lizcano s était aventuré dans un hameau de son département, le Caldas, un matin d août 2000. Les Farc l attendaient : il fut leur premier parlementaire séquestré et réduit au silence. Depuis, son fils l a relayé face aux micros. Et il a repris son siège d élu, sous la bannière de la coalition gouvernementale, laquelle est opposée aux exigences de la guérilla de négocier un « échange humanitaire » de prisonniers. Dans « les jungles humides», son père, malgré son élocution plus lente, l appelle à la modération : il ne veut pas revenir sous la forme «d os froids et jaunissants».

25 Août 2008

Luis Alberto Erazo, 8 ans, 8 mois et 16 jours de captivité.
MICHEL TAILLE
(à Bogotá)
De lui, sa sSur Cielo conserve une rose, taillée dans un noyau de mangue. C est le dernier objet que la guérilla lui a permis de transmettre, il y a cinq ans. Depuis, sa famille n a reçu que des messages enregistrés, où le sergent insiste pour que «la France et les autres pays» interviennent. Ses parents paysans, ses huit frères et sSurs ne trouvent plus la force ni les moyens de lui faire parvenir des nouvelles. Certaines familles d otages donnent des interviews aux médias colombiens en espérant que leurs proches les entendent sur un transistor, au fond de la jungle. «Mais quel journaliste va venir jusqu ici ?» demande Cielo. Leur petite ville de Túquerres, perdue dans les montagnes du sud-ouest colombien, est à vingt heures de route de la capitale, Bogotá. Cielo avait pris l habitude d aller à Cali, à huit heures de là, pour envoyer des messages. Mais après un attentat attribué aux Farc, le gardien de l immeuble ne l a plus laissée entrer.

23 Août 2008

Jorge Humberto Romero 9 ans, 1 mois et 13 jours de captivité.
MICHEL TAILLE
(à Bogotá)
Des cinq enfants, c était le seul à avoir trouvé un boulot stable. Grâce au salaire qu il recevait dans une droguerie de Pasto, la froide ville de montagne où il a grandi, Jorge Humberto réussissait à faire vivre ses parents et à aider la fratrie. Mais le petit commerce a fait faillite, et le jeune homme a fini par s engager dans la police. Devenu flic, il ne revenait plus que de temps en temps, lors des permissions, pour célébrer les fêtes de fin d année ou les anniversaires. Au début, il racontait des anecdotes de Bogotá, la capitale, où il commençait sa carrière. Ce calme a cessé à la première mutation. L intendant Romero s est retrouvé nommé au commissariat de Puerto Rico, au bout d une route en cul-de-sac, dans la jungle, loin de ses Andes natales. C est là que la guérilla l a capturé, le 10 juin 1999, en prenant le village d assaut. Depuis, les Farc n ont envoyé que quelques preuves de vie, la dernière il y a plus de quatre ans. «Il avait l air encore très fort, raconte son cadet, Oscar. Mais c était il y a si longtemps &» Aujourd hui, le frère ne sait plus quoi répondre aux voisins qui demandent des nouvelles de Jorge.

22 Août 2008

Juan Fernando Galicia, 1 an, 2 mois et 13 jours de captivité.
MICHEL TAILLE
(à Bogotá)
LIBERE LE 1/02/09
Quelques mois avant sa capture, son père lui avait dit : «Nous devrions tous mettre un peu d argent de côté pour pouvoir t aider, au cas où il t arrivait une tuile.» Le policier de l unité antikidnapping l avait gentiment rabroué : son métier ne lui faisait pas peur. Six mois plus tard, il appelait ses parents depuis un portable des Farc : «Je suis enlevé, ils m ont pris à un barrage.».

21 Août 2008

Jorge Trujillo, 9 ans, 1 mois et 11 jours de captivité.
MICHEL TAILLE
(à Bogotá)
Quatre ans avant son incorporation, son frère aîné, soldat en permission, avait été abattu par la guérilla alors qu il prenait un soda sur la place du village. Pourtant, personne n a tenté de le dissuader de s engager à son tour. Pas même sa mère : «C était le moyen d avoir un travail payé à peu près correctement &»Il choisit la police. Survivant de l attaque de sa garnison de Puerto Rico par les Farc, en juin 1999, Trujillo allait grossir la liste des prisonniers d une guérilla alors au faîte de sa puissance. Depuis, sa mère et sa sSur, sans preuves de vie depuis six ans, font le tour des otages libérés pour glaner des informations. Enchaîné, il parlerait inlassablement des deux femmes merveilleuses de sa vie : sa sSur et sa femme. Mais cette dernière «a trouvé un autre amour».

20 Août 2008

Walter José Lozano 1 an, 2 mois et 11 jours de captivité.
MICHEL TAILLE
(à Bogotá)
LIBERE LE 1/02/09
Si l on en croit les rumeurs, il a déjà été tué deux ou trois fois en captivité. Depuis l enlèvement du policier, à un barrage de la guérilla colombienne, sa famille vit ballottée au gré des racontars. Pendant longtemps, sa mère, Inírida Guarnizo, s est raccrochée au moindre coup de fil. Un jour, c est un inconnu qui lui demande, au nom de la guérilla, l équivalent de 4 500 euros de rançon pour libérer son fils. L appel venait en fait de la prison toute proche, donné par un délinquant alléché par les recherches désespérées de la famille. Plus tard, l armée découvre les papiers de l agent dans un campement, après un combat meurtrier avec les Farc. Des officiers parlent de trois guérilleros abattus, d autres de six cadavres : le policier, enlevé avec deux collègues, a-t-il été tué en même temps que ses ravisseurs ? La famille frappe à toutes les portes de la hiérarchie militaire pour voir les corps, en vain. Il a fallu que les Farc fassent parvenir une vidéo de preuves de vie au président vénézuélien, Hugo Chávez, en mars, pour qu Inírida voie enfin son fils lui adresser un bref salut à travers l écran : «Mais depuis, plus personne ne parle de lui.».

19 Août 2008

Alan Jara, 7 ans, 1 mois et 4 jours de captivité.
MICHEL TAILLE
(à Bogotá)
LIBERE LE 4/02/09
L ancien gouverneur, politicien aguerri au verbe facile, est devenu dans les campements «le prof». Profitant de ses connaissances d anglais et de ses réminiscences de russe, du temps où il étudiait à Kiev, le fils de bonne famille donne des cours à ses compagnons de captivité, pour la plupart des militaires et policiers. Une des premières phrases qu il leur apprend : «About the humanitarian there is no news» ; rien de neuf à la radio sur «l accord humanitaire», l échange de prisonniers que ni le gouvernement ni les Farc ne sont décidés à conclure. Malgré les circonstances, Jara serait longtemps resté enjoué. Il parie la vaisselle sur les résultats du championnat local, et trouve la force de recommander une liste des livres «bien épais» à son fils, de Camus à Savater, en attendant sa libération. Mais sur les dernières vidéos parvenues à sa famille, le prof montre avec insistance une excroissance sur son cou, où les chaînes lui pèsent.

18 Août 2008

Luis Alfonso Beltrán, 10 ans, 5 mois et 15 jours de captivité.
MICHEL TAILLE
(à Bogotá)
Depuis bientôt six ans, dans sa petite maison perchée sur les collines des quartiers pauvres de Bogotá, à Sierra Morena, la mère de Luis Alfonso Beltrán regarde les mêmes lettres, usées par le temps, que la guérilla lui a fait parvenir. Peu disert, mortifié de faire souffrir ses proches, son fils lui envoyait alors quelques nouvelles, des dessins. Capturé avec un bataillon presque complet, il regrettait encore le rendez-vous manqué avec sa sSur. Elle était rentrée d Italie, où elle vit en soignant des retraités dans un hospice, la veille de l attaque des Farc. Sa mère, ancienne institutrice, a davantage appris en interrogeant les anciens compagnons de captivité du sous-officier, libérés ou évadés depuis. Comme tant de ses compagnons, il vit plongé dans la lecture de la Bible et traque le moindre matériau pour confectionner des bracelets, des habits. Quand naît en captivité un petit Emmanuel, fils de l otage Clara Rojas, il s ingénie à récupérer des résidus de mousse à matelas et des bouts de plastique pour lui façonner son premier jouet : un petit chat. Plus tard, il aurait tissé des gants pour Ingrid Betancourt. La mère de Luis Alfonso Beltrán attend le retour à Bogotá de la Franco-colombienne : «Pour qu elle me parle de lui.»

16 Août 2008

Alexis Torres Zapata, 1 an, 2 mois et 7 jours de captivité.
MICHEL TAILLE
(à Bogotá)
LIBERE LE 1/02/09
Ses cinq frères et sSurs aînés avaient tenté de le faire renoncer aux armes. Mais le jeune homme, bien élevé, choyé toute son enfance par une mère et des sSurs-poules, était «tombé amoureux» de la police. Ce garçon timide avait, sous l uniforme, «l impression de rendre service aux gens». «Nous lui répétions que c était trop dangereux», se rappelle sa sSur Rosalba. Il avait choisi l un des corps les plus exposés : le Gaula, l unité anti-kidnappings, et partait pendant des mois dans des garnisons au climat moite. En juin 2007, les Farc l ont pris avec deux collègues, à un barrage d une route du sud du pays. Sa famille, depuis, ne rate plus une information sur le sujet. «Nous avions toujours peur que mon frère reçoive une balle pendant une opération de libération, dit Rosalba, mais nous n imaginions pas qu il se ferait capturer.»

15 Août 2008

William Donato, 10 ans et 12 jours de captivité.
MICHEL TAILLE
(à Bogotá)
Pour le jour de sa libération, en 2002, la famille de cet officier avait fait imprimer une vingtaine de tee-shirts à son effigie. La police avait fait venir les proches à Bogotá pour leur confirmer la bonne nouvelle. «Ils étaient prêts à sortir de la jungle, nous ont-ils dit», a raconté le père du capitaine. Mais les Farc ont détourné un avion de ligne pour enlever un sénateur, le pouvoir a rompu les négociations tortueuses qui se tenaient depuis trois ans, et tout espoir est retombé. Depuis, le grand William Donato, de loin le plus costaud de son groupe d otages, se sent comme un «chiffon». «Ils nous ont transformés en une guenille que les différents acteurs essaient de tirer à eux», explique-t-il dans sa dernière lettre, au début de l année. D un côté du haillon, la guérilla exige le retrait des troupes d une zone de 780 km2 pour y négocier un échange de prisonniers ; de l autre, le gouvernement recherche depuis six ans une sortie militaire, comme l opération d infiltration qui a permis, le mois dernier, la libération de 15 otages. Isolé dans une autre région, Donato, qui se sent «plus mort que les morts», n en était pas. Il tromperait aujourd hui le désespoir en jouant aux échecs avec un d autres officiers. Ses parents espèrent toujours pouvoir ressortir les tee-shirts.

14 Août 2008

Cesar Augusto Lasso, 9 ans, 9 mois et 13 jours de captivité.
MICHEL TAILLE
(à Bogotá)
Au milieu de l attaque, le sergent a levé la tête, malgré l obscurité, pour tenter de découvrir d où venaient les tirs qu il essuyait. Cela faisait plusieurs heures que la guérilla pilonnait le commissariat et les bâtiments alentours, ce 1er novembre 1998. Au petit matin, Lasso et une cinquantaine de ses compagnons furent capturés.
Bon vivant, ce natif de Cali, dans l ouest de la Colombie, s était fait remarquer dans la petite ville amazonienne comme un camarade de jeux à la bonne humeur inébranlable.
Une habitante, Ninfa, avait été séduite par le «Gordo», le «bon gros» dont elle allait apprendre qu elle était enceinte quelques semaines après l attaque.
La captivité n aurait pas entamé Lasso. Barbe et cheveux longs, il remonte le moral de ses compagnons de captivité, «ne refuse jamais rien à personne», selon un policier évadé depuis. Ses proches espèrent seulement que l armée n ira pas tenter une sortie militaire sanglante
.

13 Août 2008

Wilson Rojas, 9 ans, 1 mois et 1 jour de captivité.
MICHEL TAILLE
(à Bogotá)
De la jungle, le caporal veut que ses proches «dansent et s amusent à Noël». C est du moins ce qu il demandait, il y a cinq ans, dans la dernière lettre parvenue à ses parents. Les fêtes de fin d année ont toujours été sacrées dans sa famille de 9 frères et sSurs, et le sous-officier n avait jamais manqué aux réveillons dans la petite maison paysanne, à l écart du village andin de Saldaña. Engagé par amour de l uniforme - comme avant lui son père et un frère aîné -, il se débrouillait toujours pour revenir, chargé de victuailles et avec un peu d argent, pour célébrer avec eux la période la plus festive de l année en Colombie. Après quatre ans de captivité, il insistait sur la dernière vidéo pour que ses proches « ne souffrent pas pour [lui]» : «C est moi qui suis captif», rappelle-t-il. Il demande au président Alvaro Uribe de démontrer le «grand cSur» qui lui a servi de slogan de campagne pour enfin négocier et accuse la guérilla le laisser «prendre racine» dans la jungle, mais ne veut pas que sa famille s inquiète.

12 Août 2008

Alvaro Moreno, 9 ans, 8 mois et 3 jours de captivité.
MICHEL TAILLE
(à Bogotá)
Le lendemain de la prise de la base de Curillo, Mery Moreno, opérée des yeux la veille, avait été tenue éloignée de la télévision par ses filles sous prétexte de convalescence. «J ai fini par leur échapper vers 10 heures du soir.» C est là qu elle a appris l attaque par les Farc de la garnison de son fils, Alvaro, celui qui l appelait tous les soirs. C est chez elle qu il venait en permission. C est lui qui demandait de ses nouvelles, et pas l autre fils, son jumeau, parti sans laisser d adresse. Depuis ce soir-là elle n a presque rien su de plus. Sur les vidéos, «il ne me parle presque pas». Le policier salue rapidement la famille, sa mère, sa fille Kelly et son fils Kevin, puis adresse un long charabia au gouvernement colombien.
«C est l ordre de la guérilla», suppose la jeune grand-mère. Six otages sont relâchés au début de l année, d autres libérés en juillet. «Aucun ne connaissait mon fils.».

11 Août 2008

Luis Alfredo Moreno, 10 ans et 8 jours de captivité.
MICHEL TAILLE (à Bogotá)
María Concepción en sait de moins en moins sur son fils. Depuis plus de quatre ans, la guérilla n a transmis aucune preuve de vie du sergent. Sur les dernières, «c est lui qui essayait de nous encourager, raconte-t-elle. Il nous rassurait sur sa santé». Aujourd hui, cette femme décidée et austère tente d imaginer comment il va. Quelques anciens otages, qui avaient partagé sa captivité il y a plusieurs années, ont juste pu lui confirmer ce qu elle savait déjà : que son fils a «des mains exceptionnelles», avec lesquelles il dessine et écrit dès qu il trouve une feuille de papier.
Sur les quelques lettres filtrées par les Farc, elle avait ainsi pu découvrir la jungle, représentée d un trait agile par le sous-officier : des palmiers, une végétation foisonnante, coloriée au bord de rivières à lacets & Dans un pays très catholique, ce montagnard représente aussi la Vierge d un sanctuaire de sa région, Las Lajas. Sa mère ne sait plus à quel saint se vouer pour avoir des nouvelles. Pour assister à la cérémonie des dix ans de captivité de son fils et de trois compagnons, la semaine dernière, elle a supporté les dix-huit heures de bus qui la séparait de la capitale, Bogotá. Aujourd hui, elle attend un geste de la guérilla, un assouplissement du pouvoir & «Nous, nous avons épuisé nos larmes.».

09 Août 2008

Giovanni Domínguez, 1 an, 6 mois et 20 jours de captivité.
MICHEL TAILLE
(à Bogotá)
LIBERE LE 1/02/09
Sa fiancée, Yaneth, l avait convaincu de renoncer aux armes. Le soldat professionnel Domínguez allait démissionner et se marier, pour «ne plus la laisser toute seule». Il ne lui restait plus qu à bien se protéger lors des dernières missions dans le Caquetá, loin au sud de Bogotá, dans un bastion de la guérilla des Farc. Mais le soir du 20 janvier 2007, un capitaine a appelé la famille. «Personne ne savait ce qu il était devenu», raconte sa mère, Ana Elvia Castro. Elle a ramassé les économies de son bar et est partie chercher la trace de son fils. Il faudra attendre cinq mois pour que les Farc fassent parvenir une vidéo du soldat de 22 ans, encore fringant au milieu de six collègues captifs depuis plus de huit ans. Yaneth, la fiancée, attend toujours.

08 Août 2008

Pablo Emilio Moncayo, 10 ans, 7 mois et 18 jours de captivité.
MICHEL TAILLE
(à Bogotá)
Un dimanche de juin 2007, Gustavo Moncayo est parti à pied depuis son village des Andes sensibiliser l opinion au sort de son fils, caporal capturé par les Farc lors de l assaut d une base isolée à 4 000 mètres d altitude. Chemin faisant, la population et les médias se sont intéressés à sa croisade, et c est accompagné de milliers de manifestants qu il est parvenu à Bogotà, six semaines plus tard. En cours de route, il avait reçu une première preuve de vie : une vidéo montrant Pablo Emilio, vieilli mais souriant, lisant des poèmes à sa famille et montrant ses dessins - de petits lapins colorés. Depuis, son père, promu «marcheur de la paix», a rencontré le président colombien et le pape Benoît XVI. Le souffle médiatique est retombé, mais le professeur négocie des congés pour parcourir les routes, une photo du caporal imprimée sur le ventre.

07 Août 2008

Robinson Salcedo, 10 ans et 4 jours de captivité.
MICHEL TAILLE
(à Bogotá)
Il aurait aimé avoir «au moins un procès». En 2002, le sergent de police a profité du passage par son campement de prisonniers d un des plus hauts chefs des Farc, Jorge Briceño, pour affronter ses geôliers. «Les guérilleros qui se font prendre pour rébellion passent deux ans en prison et on les relâche, a-t-il lancé au commandant, alors l un des plus puissants de la guérilla. Moi, ça fait des années que je suis là et je ne sais toujours pas quand je pourrai sortir !» Il voulait une condamnation ferme, des baisses de peine pour bonne conduite : «Rendez un jugement !» a-t-il exigé. Lors de la scène - racontée depuis par l un des rares otages évadés, John Pinchao -, la famille de Salcedo avait déjà vécu quatre Noëls sans joie. Sa mère adoptive, Trinidad Orjuela, avait cessé de célébrer la fête la plus importante des Colombiens, en souvenir du fils qui «allumait toujours les feux d artifice», celui qui «s installait toujours à table en premier». Depuis, rien n a changé. Les fêtes de fin d année se succèdent sans nouveauté dans la famille tronquée. «Nous n écoutons même plus les informations», a déclaré la mère aux journalistes. Dans la jungle, Robinson, qui a délaissé la stricte discipline des casernes au point de se faire surnommer «le chevelu», attend toujours une réponse à sa requête.

06 Août 2008

Enrique Murillo, 9 ans, 9 mois et 5 jours de captivité.
MICHEL TAILLE
(à Bogotá)
La veille de sa capture, le capitaine jouait aux sorcières dans une petite ville perdue au milieu de la jungle. Le grand gaillard à «l esprit d enfant» avait coordonné les activités de la police pour une journée d Halloween transplantée dans le bassin amazonien, à Mitú. C était sa distraction favorite, raconte sa mère : de garnison en garnison, Enrique dégotait des décorations de Noël pour son commissariat, cherchait des animations à chaque fête. A Mitú, bourgade où il était revenu occuper son poste plus tôt que prévu à cause d une formation d officiers annulée à Bogotá, il s était porté volontaire. Tout avait bien fonctionné : un policier déguisé en clown pour les enfants, une citrouille géante tirée sur une carriole. Ce soir-là, dans un coup de fil à sa mère, l officier ne mentionne pas les rumeurs récurrentes d attaque des Farc. Mais quelques heures plus tard, des centaines de guérilleros jetaient la cinquantaine d agents au bas du lit, au son des grenades et de leurs bombes artisanales. Robertina Sánchez, la mère du capitaine, fervent catholique, apprendra l assaut le lendemain, au retour de la messe de 7 heures du matin. «L angoisse a commencé à ce moment-là», se souvient-elle. Elle n a pas cessé, neuf Halloween plus tard.

05 Août 2008

Arbey Delgado, 10 ans et 2 jours de captivité MICHEL TAILLE (à Bogotá)
Jour et nuit, la chaîne lui pèse. Attaché à un arbre pour dormir, entravé le reste du temps, le sergent ne supporte plus le poids des maillons sur son cou. «Je n arrive presque pas à dormir, écrit-il à sa femme dans sa dernière lettre, parvenue en janvier dernier. Je suis las, fatigué.» Le militaire qui, quelques semaines avant sa capture, chatouillait son troisième bébé de sa moustache et jouait à lui mordiller les joues, que ses parents évoquent, bonhomme, en train de jouer au football, a le moral brisé par la sinistre monotonie de la captivité. Engagé sous l uniforme pour «gagner de quoi avoir sa maison et une vie digne», selon les déclarations de sa mère, Delgado, qui adolescent aidait son père dans une carrière de sable, n avait pas de passion particulière pour les armes. Enfant, il avait même abandonné une partie de chasse, effrayé par les cris de gros oiseaux. Lors de ses courriers précédents, il y a sept ans, il avait mêlé des fleurs séchées, choisies dans «l immense jungle», à un flot de nouvelles écrites sur tout ce qu il avait pu trouver : serviettes jetables, papier toilette & Cette fois-ci, le courrier à son épouse est empreint de pessimisme. «Ici, tout n est que tristesse et désespoir.» Il lui reste une volonté : sortir à temps pour célébrer les 15 ans de sa fille - elle en a 12 aujourd hui - en grande pompe, sans chaînes au cou.

04 Août 2008

Luis Hernando Peña, 9 ans 9 mois et 3 jours de captivité MICHEL TAILLE (à Bogotá)
Au soir de la libération des 15 otages, dont Ingrid Betancourt, le 2 juillet, les parents du sous-officier captif regardaient la télévision, avides de nouvelles de leur fils. Un des libérés a fini par en donner, en direct, au bord des larmes : «Ils ont tué "Peñita" il y a plus de cinq ans. Ils disaient que c était un danger parce qu il avait des problèmes psychologiques.» La famille n avait reçu aucune nouvelle depuis sept ans. Fin 2001, au moment d envoyer une lettre à sa famille, les Farc lui interdisent d écrire plus d une page ; de rage, il déchire tout. Plus tard, il est écarté du groupe. «Ils disent qu ils l ont emmené pour lui faire subir un traitement, mais nous ne l avons pas revu», écrit le colonel Mendieta. Peña aurait été fusillé les chaînes au cou, au bord d une fosse. Interrogée par la radio colombienne, sa mère voulait encore espérer. «C est un guérillero qui a raconté tout ça au libéré, lui ne l a pas vu.».

02 Août 2008

Sigifredo Lopez, 6 ans, 3 mois et 22 jours de captivité MICHEL TAILLE (à Bogotá) LIBERE LE 5/02/09
Une énième vexation de ses ravisseurs lui a sans doute sauvé la vie. Comme ses compagnons de détention, Sigifredo Lopez aurait dû mourir criblé de balles, le 18 juin 2007. Mais il avait été mis dans un campement à l écart peu auparavant, sans doute puni pour avoir enfreint une des multiples règles des Farc. Cela faisait cinq ans que cet élu local du Valle del Cauca (Sud-Ouest de la Colombie) partageait la captivité de 11 collègues de la région de Cali.
Lors de leur enlèvement, ils avaient été abusés par une mise en scène de cinéma : les guérilleros avaient fait irruption dans leur assemblée en se faisant passer pour des militaires, et ordonné l évacuation pour une alerte à la bombe. Ancien athlète, Lopez n avait pas opposé plus de résistance que ses voisins. L avocat a sans doute tenté de convaincre les ravisseurs de négocier : après tout, il avait été maire de Florida, commune dont la guérilla demande la démilitarisation pour y entamer des discussions. Mais ses derniers espoirs se sont probablement éteints le 18 juin 2007, lorsque les guérilleros, croyant à une attaque de l armée, ont abattu ses onze compagnons. Ils avaient préféré tuer leurs proies plutôt que de prendre le risque de les laisser retrouver la liberté.

01 Août 2008

Luis Mendieta, 9 ans et 9 mois de captivité MICHEL TAILLE (à Bogotá)
A 51 ans, depuis la litière de fortune où il était enchaîné, le plus haut gradé détenu par les Farc a réussi à sortir la Colombie de sa torpeur. Le 19 décembre, quand ses ravisseurs lui ont donné des feuilles pour écrire enfin à ses proches, après des années de silence, le colonel a jeté sur le papier toutes ses souffrances. Lui, dont la bonne humeur semblait inébranlable, qui élevait des perruches en début de captivité, raconte en vrac les crises de paludisme et ses plaies de leishmaniose, les querelles entre prisonniers, les longues marches pour échapper à l armée, ses douleurs au thorax & Au pire moment, les jambes au bord de la nécrose, Mendieta doit ramper «dans la boue pour aller aux toilettes» ; à peine convalescent, il est enchaîné. Ses lettres, lues par sa fille d une voix étranglée à la radio, ont sensibilisé l opinion après des années d indifférence : jusque-là, l important était de gagner la guerre contre les Farc, peu importait le sort des otages. «Le pire, ce ne sont pas les chaînes que nous portons au cou, ni les maladies, commente l officier, [ &] c est l agonie mentale, la colère que produit la perversité des méchants et l indifférence des bons.» Depuis, deux manifestations contre les enlèvements ont rassemblé des millions de Colombiens.

31 juillet 2008

José Libio Martinez, 10 ans, 7 mois et 10 jours de captivité MICHEL TAILLE (à Bogotá)
C est l un des deux plus anciens et peut-être le plus méconnu des otages de la guérilla. Le caporal Martinez a été capturé par les Farc après l attaque de Patascoy, une base de communication militaire perchée sur les hauteurs brumeuses des Andes, non loin de la frontière équatorienne. Ses parents, deux paysans de la région, n ont rien pu trouver dans les ruines fumantes. Peu loquaces, plus habitués aux travaux des champs qu aux micros des télévisions, ils supportent l attente loin des médias, dans une petite ferme du village d Ospina, sur l altiplano andin. Le 2 juillet, c est plusieurs heures après la nouvelle qu ils ont appris la libération des 15 otages, dont Ingrid Betancourt, sur leur petite télé en noir et blanc. Leur fils ne se trouvait pas parmi les hommes qui descendaient de l avion, joviaux. Les embrassades n étaient pas pour eux. Le samedi suivant, comme toutes les semaines, tard dans la nuit, les parents ont enfilé leurs ponchos de laine et ont quitté leur maison inachevée pour gagner le centre du village, à 5 km de là. Le but : trouver un téléphone pour envoyer des messages via l émission de radio les Voix de l enlèvement. En retour, ils ont reçu de rares vidéos de leur fils. «Il nous dit qu il va bien, mais on voit qu il est usé.».

30 juillet 2008

Guillermo Javier Solórzano, 1 an, 1 mois et 26 jours de captivité MICHEL TAILLE (à Bogotá)
Le commandant de Florida aurait dû se faire moins d amis. Avant son enlèvement dans cette région montagneuse du sud-ouest de la Colombie, l officier, spécialisé dans la police de proximité, s était gagné l estime de la population. Des plus pauvres d abord, grâce aux médecins et aux clowns qu il amenait dans les quartiers déshérités. Mais aussi des notables, comme le commerçant Humberto Loaiza, qui l a invité, ce soir de juin 2007, dans un restaurant en zone rurale. Tout déplacement hors de la ville est risqué. Les Farc font des descentes depuis la cordillère toute proche, dans une zone qu elles jugent stratégique : elles exigent depuis des années le retrait des troupes de Florida et de la commune voisine de Pradera pour y négocier l échange des otages contre leurs prisonniers. Solórzano aurait pu décliner l invitation, sans l insistance de sa fille de 7 ans, attirée par la promesse d une piscine. «Ne te sens pas coupable», lui a-t-il dit depuis, dans une preuve de vie. Les invités étaient en maillot de bain quand des hommes armés ont sauté les clôtures. Ils venaient chercher le commerçant pour en tirer une rançon, et ont profité de l aubaine pour embarquer le policier. Loaiza a été libéré six mois plus tard. Solórzano, lui, lit et relit la Bible dans un recoin de cordillère.

29 juillet 2008

Edgar Duarte, 9 ans, 9 mois et 15 jours de captivité MICHEL TAILLE (à Bogotá)
Au cSur de la jungle, il dessine. Le capitaine captif recrée sur le papier les traits de sa petite fille, qu il a vue pour la dernière fois en septembre 1998. Bibiana avait alors un peu plus de 2 ans, des cheveux bouclés courts et un joli sourire que son père ne veut pas oublier. Deux semaines plus tard, le policier était pris par la guérilla des Farc alors qu il se déplaçait en taxi sur une route du sud du pays.
Il n a eu de cesse, depuis, de dessiner et d écrire pour imaginer sa fille, dans une série de lettres et de cahiers que les Farc ont fait parvenir au compte-gouttes à sa famille. A deux reprises, au début de sa captivité, il a pu la voir au journal télévisé, sur la télé de ses ravisseurs. Une autre fois, un vieil hebdomadaire parvenu à son campement lui permet de découvrir une photo de l enfant qui a grandi. Depuis, rien. A la radio, dans les émissions consacrées aux proches des otages, Bibiana lui raconte sa vie : ses cours de guitare ou de natation, ses dents de lait qui tombent & Il est devenu pour elle un père de papier, qui apparaît de loin en loin sur des vidéos tremblantes. Sur une de ces preuves de vie, reçue l an dernier, Edgar Duarte brandit fièrement un croquis de son enfant telle qu il l imagine : on y voit un bambin de 3 ou 4 ans. Elle avait alors 11 ans.

28 juillet 2008

Elkin Hernández Rivas, neuf ans, neuf mois et quatorze jours de captivité MICHEL TAILLE (à Bogotá)
Bien malgré lui, ce lieutenant enlevé à un barrage en 1998, «au même endroit qu Ingrid Betancourt», a jeté sa famille dans le militantisme. Le policier discipliné, qui reprochait à sa sSur institutrice de participer aux manifestations de «gauchistes», a provoqué depuis son enlèvement la mobilisation de tous ses proches. Ils sont parmi les plus assidus, tous les mardis matins, à crier devant le Parlement colombien, pour exiger un «accord humanitaire» avec la guérilla. Depuis des années, son père lâche chaque semaine son magasin de chaussures pour manifester. Sa sSur Margarita est devenue vice-présidente d Asfamipaz, l association des parents de combattants otages des Farc. «Je sens qu il m a confié une mission, explique-t-elle. Quand il sera libéré, je continuerai à lutter, cette fois pour les disparus.»Sa mère, malade, a délaissé le rassemblement hebdomadaire.
Mais c est elle qui, tous les matins, envoie via une radio un message de réconfort au fils absent.

Diego Fernando
Carvajal Mahecha

4 août 2006

Jesús Antonio
Rodríguez Florez
11 novembre 1998

Norman
Alzate Cano
8 février 2005

Mahmud
Salem

1er janvier 2000

Julián Ernesto
Guevara
1er novembre 1998

Communiqué Français Espagnol
mercredi 13 août 2008 LE PROFESSEUR MONCAYO COMMENCE UN NOUVEAU PERIPLE ( Suite )



Le professeurMoncayo eaccompagné par la Guarde Nacionale Indígène et se sa fille Yury Tatiana.
La Page de Gustavo
Français Espagnol

Moncayo entrará a la selva colombiana a buscar a su hijo
Explicó que va en nombre de la paz, sin ningún tipo de armamento. "Esperamos que las personas que lleguen y nos acompañen estén armados de paz, amor y esperanza. Yo no he pedido escoltas porque estoy promoviendo la paz y no la violencia; haría mal estando con personas armadas"
El Colombiano Profesor Moncayo irá a la selva para buscar a su hijo , 28 juil. 2008 Gustavo Moncayo, emprenderá un viaje hacia las selvas de Colombia en compañía de la Guardia Nacional Indígena y su inseparable hija Yury Tatiana. ..
Moncayo va pénétrer dans la jungle colombienne à la recherche de son fils
Il explique qu'il y va au nom de la paix, sans armes. "Nous espérons que des gens viennent se joindre à nous, armés de paix, d'amour et d'espoir. Je n'ai pas demandé une escorte, parce que je suis pour la promotion de la paix plutôt que la violence, ce serait une erreur d'être escorté de personnes armées."

En compagnie de gardes indigènes et de son inséparable fille, Tatiana Yuri, le professeur Gustavo Moncayo a annoncé le lundi, il se lancera dans un voyage dans la jungle colombienne pour trouver son fils, Pablo Emilio Moncayo, officier de l'armée détenus par les FARC depuis plus de 10 ans( traduction semi-automatique )

14 juillet 2008 Washington, District of Columbia, Etats-Unis

March for the Kidnapped

Gustavo Moncayo is an elementary school teacher in Sandona, Narino province (southeast of Colombia). His son, Private Pablo Emilio Moncayo is one of the soldiers who has been held hostage by the FARC for the longest time, as he was kidnapped in 1997. Driven by despair, profesor Moncayo, decided 6 months ago to chain his hands in protest against the situation of his son. Later, aware that his effort was achieving hardly anything, decides to start a walk through half of this country (his hometown is 1005 kilometers far from Bogota) to the capital city with the hope to get his son free again or to put pressure on the government and the FARC to start a humanitarian agreement to help all people held hostage in Colombia. His journey started more than one month ago he doesn't walk alone anymore, as people join him in every town he has passed by.


Je vous envoie ci-dessous la traduction du dernier message de Yuri Tatiana Moncayo sous le coup de l'émotion. Son frère Pablo Emilio est otage des FARC depuis 10 ans et 7 mois et 21 jours.

Jointe aujourd'hui au téléphone dans sa ville de Sandona, je lui ai assuré que nous allions continuer pour elle et pour tous les autres.

Gustavo son père quant à lui se dirige vers Bogota où il espère rencontrer les otages libérés.

Carmen Sanchez jeudi 3 juillet 2008

Les 26 otages "échangeables" de la jungle colombienne.

FICIB - Fédération International des Comités Ingrid Betancourt

"Peut-être que le sauvetage des otages serait le rideau de fumée idéal pour cacher la corruption ?

Quel dégoût, voyez comme ils se moquent de notre douleur, des otages et de leurs familles :
Quelle sera la suite ? Continuer de les sauver ? Auront-ils encore une fois de la chance ? Jouer à la roulette russe avec la vie des militaires qui sont manquants ? Les sauvetages ne règlent pas le problème du conflit colombien, la violence engendre la violence &
Nous avons besoin d un accord humanitaire & sinon les FARC renouvelleront leur quantité de prisonniers de guerre ou d otages ou comme il vous plaira de les appelés ! Ne soyons pas égoïstes, pensons à notre peuple qui se vide de son sang jour après jour, le paysan, l ouvrier, l étudiant et nous tous qui constituons ce peuple ! Je dis seulement, personne n est à l abri de vivre de telles tragédies, la privation de liberté ne fait pas de distinction entre les êtres humains, la race, ni la classe sociale, et cela nous le savons tous malheureusement !

&s il n y a pas de justice, jamais il n y aura de paix & tant qu existeront les inégalités et que le paysan sera maltraité, il y aura des personnes qui se mobiliseront et ce ne sera pas par la voix pacifique !...

Je demande seulement avec le cSur indécis, avec une joie, mais à la fois avec une tristesse qui m envahit, et je crie de toutes mes forces, une sortie politique négociée à ce conflit & ACCORD HUMANITAIRE MAINTENANT !...

Yuri Tatiana Moncayo Cabrera"


P.E. Moncayo


J.L. Martinez

Soutenir Pablo Emilio et José Libio

Bonjour,
José Libio Martinez et Pablo Emilio Moncayo sont détenus par les Forces Armées Révolutionnaires de Colombie (FARC).
Le 21 décembre 2007, ils auront subi 10 années de détention, ce qui constituera un sinistre record mondial.

Nous vous demandons de néanmoins de commencer à poster vos messages de soutien et d'encouragement à ces deux otages qui se morfondent dans la jungle colombienne à l'adresse suivante (la procèdure est assez simple) :
http://pablo-emilio.blogspot.com/
Vous pouvez aussi rédiger vos messages en Espagnol.
Ces messages seront communiqués à leurs familles.
Merci,
Lettre à des inconnus Dominique, responsable du comité 37 et vice-président de la FICIB

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Jacques de Rostolan

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